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DPJ : familles d’accueil toujours recherchées

Le 22 octobre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 22 octobre 2016
Par laurie fortin

Chaque année, la Direction de la protection de la jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean se dit toujours en recherche de famille d’accueil pour les enfants dans le besoin.

La coordonnatrice en hébergement à la Direction des programmes jeunesse, Caroline Gagnon, explique que bien que présentement des postulants soient présents un peu partout, les choses peuvent rapidement changer.

« On a fait des sorties médias dernièrement, je dirais qu’on a augmenté vraiment notre banque. C’est intéressant. Présentement, ça va bien, mais il y a trois semaines, ça n’allait pas bien. Je peux avoir quelques places cette semaine, mais 10 enfants à placer en urgence. Je ne sais jamais comment une situation va évoluer. Il faut toujours être en mode prévention», explique-t-elle.

Caroline Gagnon précise aussi que plus il y a de postulants, plus les chances de donner le milieu adéquat à un enfant, sont fortes.

La majorité des gens qui se présentent pour une rencontre d’information sont parfois surpris d’entendre les étapes à venir.

« Ça peut arriver qu’il y ait 20 personnes au début et qu’il en reste 6 à la fin. Nous on veut être transparent et dire ce qu’il y en est », précise-t-elle.

Famille d’accueil: un métier avant tout

Il n’y a aucun doute dans l’esprit de Caroline Gagnon, être une famille d’accueil c’est un métier. Maintenant, ils s’impliquent dans un métier, parce que c’est un métier aujourd’hui et une vocation aussi. Quand on a une entente, ils doivent y répondre. Ils doivent offrir des services de soutien et d’assistance aux jeunes.»

Présentement, aucune formation n’est exigée pour qu’une famille soit sélectionnée. Par contre, une fois la reconnaissance des familles obtenues, des formations obligatoires sont à suivre, comme le cours de secourisme.

« On donne présentement une formation sur la santé mentale avec les familles, c’est un autre exemple»,

Selon Caroline Gagnon, la clientèle de la DPJ a évolué au fil des ans et peut démontrer certains problèmes qui existaient moins à l’époque, comme les troubles de développement ou de comportement..

«C’est certain que ça nous prend des gens qui vont pouvoir faire face aux différentes problématiques. Les gens doivent aussi pouvoir faire des liens avec les parents, le premier objectif de la loi de la protection de la jeunesse étant que les enfants retournent dans leur milieu familial. Avant les familles d’accueil étaient des familles d’accueil de l’établissement, maintenant ce sont des partenaires, c’est un peu comme des travailleurs autonomes si on veut. On s’attend à ce qu’ils soient capables d’aller chercher des services dans la communauté.»

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