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Dérogation scolaire: les parents donnent leur opinion

Le 23 août 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 23 août 2016
Par laurie fortin

ÉDUCATION. Doit-on faire débuter l’école plus tôt à notre enfant lorsqu’on croit qu’il aura la maturité et les capacités d’apprentissages de suivre ceux qui sont dans l’année précédente?

C’est une question que les parents qui ont des enfants dont la date de fête tombe dans les mois d’octobre, novembre et même décembre se poseront possiblement.

C’est aussi la question à laquelle les deux mamans interrogées par TC Media se sont posée mais leur conclusion a toutefois été différente.

Cynthia Hudon, maman de Miranda, a très tôt su qu’elle voulait lui faire faire la dérogation scolaire.

« Ma fille a eu une très grande soif d’apprendre. Ces jeux préférés c’est le labyrinthe, les jeux d’écriture et de connaissances. Elle aime ça! Ce me dire qu’elle serait restée un an de plus à la garderie ça ne fonctionnait pas. Quand elle a le choix de jouer avec des jeunes ou des vieux elle préfère les plus vieux », raconte la jeune femme, également mère de jumelles plus jeunes.

Étant dans les plus jeunes de son année scolaire et ayant toujours bien réussi lui donnait aussi confiance.

Bien que sa fille ne soit pas allée à la Passe-partout, elle trouve que l’encadrement offert par son CPE a largement suffi à lui donner les notions nécessaires à rentrer à la maternelle, l’année dernière.

« J’en ai aussi parlé avec son éducatrice de mon idée de lui faire faire la dérogation et elle était d’accord, mais la plupart des autres avis étaient contre. Je ne les ai pas écouté », explique-t-elle.

Pour Cynthia Hudon, les avantages étaient nettement supérieurs aux désavantages. Même qu’elle croit qu’il y aurait eu des avantages à la garder dans son année scolaire.

« Mes filles auraient été à la garderie ensemble plus temps. C’est plus simple. Je n’aurais pas eu à faire faire les devoirs tout de suite aussi, mais pour elle c’était mieux comme ça.»

Le conseil que Cynthia Hudon donne aux parents qui se questionnent c’est d’être convaincus que la dérogation est pour leur enfant.

«Sinon, ne perdez pas de temps avec ça», prévient-elle, qui un an après que sa fille ait fréquentée la maternelle, ne regrette nullement son choix.

Émilie St-Laurent s’est aussi questionnée sur la possibilité d’envoyer sa fille, la plus vieille, mais rapidement, après en avoir discuté avec des amies enseignante au primaire, son idée a changé.

« Étant rendu la plus vieille dans sa garderie, c’était récurrent qu’elle s’ennuyait. C’était rendu très difficile. Je me suis posé la question et finalement nous l’avons envoyé à Montessori », remémore celle qui a apprécié son choix.

« Je ne doute pas qu’elle aurait été capable les premières années, mais c’est plus tard que l’écart aurait pu se faire sentir », exprime-t-elle.

Pour la maman, l’envoyer à Montessori s’est avéré un investissement rentable, au sens où leur enfant a développé plusieurs nouveaux aspects notamment culturels.

« Encore là, elle était la plus vieille, mais ce n’est pas grave. Dans les cours sportifs comme le ballet ou la piscine, nous la changeons parfois pour lui donner des défis, mais au niveau scolaire je suis plus réticente. »

Émilie St-Laurent tient à ce que sa fille fasse ses apprentissages au fur et à mesure des enfants de son degré scolaire, bien que parfois elle démontre la volonté d’apprendre les lettres notamment.

Procédure

La procédure pour qu’un enfant puisse faire la dérogation scolaire varie d’une commission scolaire à une autre. Pour la Commission scolaire Lac-Saint-Jean, il faut que l’enfant ait 5 ans entre le 1er octobre et le 31 décembre de l’année courante scolaire, qu’une évaluation psychologique soit fournie et payés au frais du parent. Un comité est ensuite mandaté de donner la réponse finale quant à l’acceptation ou non de l’enfant.

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