Actualités

Temps de lecture : 2 min 0 s

Une stratégie unique pour le volet alimentaire des Jeux du Québec

Le 03 février 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 03 février 2017
Par laurie fortin

ÉVÉNEMENT. En concevant une stratégie unique et audacieuse pour le volet alimentaire des Jeux du Québec, Roberto Martel savait bien qu’il voudrait la mener à bon port. Résultat : depuis quelques mois, le chef de services pour le volet hébergement, transport, santé et alimentation ne compte pas les heures dans ce projet.

Le projet a pris naissance il y a un an. Dès le départ, son but est d’aller chercher le plus de collaborateurs et de fournisseurs dans la région. Il vise à ce que l’organisation puisse s’approvisionner par elle-même.

«Je ne voulais pas donner à contrat à une seule entreprise la gestion du volet alimentaire. Coopsco nous loue son personnel et on distribue les repas tous les jours dans les cafétérias. Si nous respectons nos budgets, d’acheter nos choses nous-mêmes va nous permettre de sauver environ 50 000$. On croise nos doigts pour que ça arrive», explique Roberto Martel.

Un entrepôt a aussi été loué afin de pouvoir entreposer les aliments qui le nécessitent.

Un des aspects qui a contribué à la réalisation de son idée est le fait que toutes les cafétérias des écoles secondaires ainsi que celle du Collège d’Alma sont gérées par Coopsco. Nutrinor, Boulangerie Lesage, Fromagerie Saint-Laurent, Café Marc Robitaille, sont quelques-unes des autres entreprises qui seront mis à profit lors des jeux.

Boîte à lunch

Chaque jour, chaque jeune pourra se monter sa propre boîte à lunch. Galette, muffin, yogourt sont au nombre des possibilités qu’il aura à choisir.

Les chiffres qui ressortent sont impressionnants : 35 000 pommes et 45 000 clémentines commandées. On parle de 2500 boîtes à lunch par jour à réaliser pour l’organisation sur un total de 60 000 repas pour les 8 jours que dure l’événement. Les bénévoles auront aussi droit à 10 000 lunchs.

Un travail colossal

Comme pour chaque volet des jeux, le travail est colossal afin d’arriver fin prêt.

«C’est certain que c’est un gros défi. Il faut que ça arrive. Il y a beaucoup de planification et d’organisation à faire. Je suis quasiment à temps plein là-dedans présentement.»

Pour le soutenir dans ces démarches, Roberto Martel compte sur un employé à temps plein, l’agent à l’alimentation Alexandre Genest. Il souligne aussi la chance qu’il a de pouvoir bénéficier d’un réseau de contacts de gens d’affaires qui ont collaboré avec lui. À titre d’exemple, Richard Dubé de Métro Dubé, est l’un des fournisseurs importants. Les tourtières qui seront offertes lors de la première journée ont été cuisinées à son entreprise. Ce sera aussi le cas pour les pâtés au saumon, la sauce à spaghetti, les salades, etc.

« Avec son permis C-1, il est structuré pour ça», précise Roberto Martel.

Le responsable des cafétérias dans le haut du lac pour Coopsco, Dominic Paré a aussi été d’un grand soutien.

«Nous avons créé le menu et élaboré les recettes. C’est un bon collaborateur. Il y a aussi Lison Simard qui nous a grandement soutenu», ajoute-t-il.

Le budget total pour le volet alimentaire devrait tourner entre 550 000$ et 600 000$.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES