Lundi, 09 septembre 2024

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Toujours bien ancrée dans la communauté

Yohann Harvey Simard
Le 13 mars 2021 — Modifié à 12 h 41 min le 13 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Offrir une information de proximité portant les enjeux locaux et faire participer les citoyens à son déploiement : tel est le mandat de la télévision communautaire. La pandémie semble toutefois avoir rapproché les gens de ce média qui passe souvent inaperçu.

Claude Bergeron, une voix bien connue dans le petit monde des médias de la région, est entré en poste comme gestionnaire de la programmation à NousTV à l’aube de la crise, le 9 mars 2020.

Que ce soit avec le Bingo, la messe à tous les matins ou l’émission d’actualités Connecté, il a aussitôt senti l’importance que la télévision communautaire prenait dans la vie des gens, notamment en temps de crise.

« Il a fallu adapter nos façons de faire, virer des projets de bord, en abandonner. Mais j’ai senti qu’on pouvait jouer un rôle important qui s’est beaucoup multiplié pendant la pandémie. Ça nous a forcés à faire des choses différentes qui à mon avis, ont été bien reçues par les gens. On a augmenté le nombre d’émissions », explique l’ex-animateur de radio.

Programmation

Ainsi, l’automne dernier, NousTV débutait sa saison avec 17 émissions originales. Du jamais vu. Certaines, comme l’émission à vocation touristique Visite Guidée, qui met en valeur des attraits du Lac-Saint-Jean, a même été diffusée à l’échelle du Québec.

Claude Bergeron souligne que si la télévision communautaire continue d’être dynamique, c’est surtout en raison de ses bénévoles qui proviennent de tous les horizons. Tout le monde peut proposer une idée d’émission et y participer activement.

« La télévision communautaire permet à des gens de venir vivre des expériences, de communiquer leur passion pour un domaine ou un autre. C’est aussi ça notre rôle. Un bénévole qui arrive avec une idée, si on sent qu’il est passionné, on va probablement arriver à faire une belle série télé à la mesure nos capacités de production », ajoute-t-il.

Premières armes

La conseillère municipale et directrice adjointe de la FADOQ Sylvie Beaumont connait bien le monde de la télévision communautaire. En plus d’animer 50; Puis après?!?, elle a été directrice générale de CogecoTV de 1990 à 1993.

« Les gens ont besoin de télé communautaire. C’est un peu leur identité, ça touche leur coin de pays. Ça a donné la chance à plusieurs personnes de faire leurs premières armes. On avait beaucoup de bénévoles, de gens qui sortaient d’ATM, des Roger Lemay, Sandra Claveau, André Bouchard, des caméramans qui ont fait carrière à TVA…», se souvient-elle.

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