OFFRES REJETÉES. À la mi-mars, les quelque 40 employés de la Villa Alma rejetaient les offres patronales. Un pas de plus est franchi alors que ce lundi, les travailleuses ont voté dans une proportion de 96 % pour un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.
Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de la région Saguenay—Lac-Saint-Jean (CSN), Section Villa d’Alma, ont pris cette décision.
Cette façon de faire se veut une dénonciation du comportement de l’employeur, groupe de quincailleries Ferlac.
En conférence de presse ce mercredi, le Syndicat fera le point sur la situation pour rassurer les résidents et leurs familles.
Dans la situation actuelle des négociations, au chapitre salarial, l'entreprise maintient une offre d'augmentation des salaires de l'ordre de 7 %, étalée sur cinq ans, alors que du côté syndical, les employées réclament depuis le début une augmentation d'au moins 9 %, étalée sur trois ans.
En moyenne, les salariées de la Villa Alma gagnent quelque 10,55 $ de l'heure, un salaire que le syndicat considère comme étant sous le seuil de la pauvreté.
Le 12 mars dernier, le rejet à l'unanimité des offres patronales avait été à l'origine d'une manifestation très bruyante sur l'heure du midi devant la Villa d'Alma par les représentants de la CSN.
Rappelons que la Villa d'Alma, qui est la propriété du groupe Les quincailleries Ferlac, abrite présentement 275 résidentes et résidents et quelque 40 d'employés assurent les différents services.—