MAIRIE.Gabriel Fortin fait partie de ces maires qui ont largement contribué à faire de Ville d'Alma ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Il est décédé paisiblement le 22 décembre dernier et ses funérailles ont eue lieu ce samedi 16 janvier.

Les auteurs Jean Gravel et Gaston Martel (archiviste à la Société d'Histoire du Lac-St-Jean) ont lancé au printemps 1987 un livre intitulé Le grand Alma 25 ans (1962-1987).

Ils y racontent l'histoire de l'évolution de la ville et dans une série d'entrevues, dont celle avec Gabriel Fortin, les maires de l'époque racontent en partie leurs principales réalisations.

De 1968 à 1987

De formation, Gabriel Fortin avait épousé une carrière dans le domaine des assurances. Il avait d'ailleurs ouvert son propre bureau d'assurances en 1956-1957.

Le 3 novembre 1968, il a été élu comme conseiller pour le secteur Naud Ouest.

« J'avais le goût de m'impliquer au niveau politique dans ma municipalité », raconte-t-il.

Son 2e mandat comme conseiller débuta le 7 novembre 1971. Au cours de ce mandat, il a été le président du comité des finances et la municipalité s'était impliquée au niveau des loisirs avec la construction du CREPS (le Centre Mario-Tremblay).

Le 2 novembre 1975, il a été élu maire d'Alma. Il a notamment réalisé la fusion avec la paroisse d'Alma qui s'est concrétisée le 1er janvier 1976. Deux nouveaux conseillers s'ajoutèrent à la table du conseil. Il a relocalisé le garage municipal dans le parc industriel Nord. Le quartier de l'Île Ste-Anne fut rénové et une politique de développement d'espaces verts fut mise sur pied.

Le 4 novembre 1979, il est réélu pour un 2e mandat. La création du Complexe de la Dam-en-Terre et le projet du bateau « La Tournée » furent alors les principaux dossiers. On construit également l'édifice de la rue Notre-Dame pour y loger policiers et pompiers.

L'élection à la mairie du 6 novembre 1983 portera sur le projet de mairie à plein temps. Gabriel Fortin a été réélu et deviendra maire à plein temps dès le mois de décembre.

La rationaliser des services, le règlement sur l'évaluation des taxes imposées aux grandes compagnies, l'obtention du siège social de Radio-Québec pour la région de même que celui d'Hydro-Québec ont marqué ce mandat de même que le projet d'épuration des eaux.

« Alma va continuer à progresser. La ville maintient son rythme car les structures sont solides. Je suis optimiste », concluait Gabriel Fortin dans une entrevue accordée en mars 1987.—