RIO DE JANEIRO — La police militaire de Rio de Janeiro entend renforcer ses mesures de sécurité après que des projectiles eurent heurté un autobus transportant des journalistes vers le principal parc olympique.
Une dizaine de passagers ont été légèrement blessés.
Les autorités brésiliennes ont indiqué qu’une enquête préliminaire démontre que l’autobus a été atteint par des pierres et non par des balles. Une capitaine retraitée de l’armée de l’air américaine, Lee Michaelson, est néanmoins certaine d’avoir entendu des tirs.
La femme se trouvait à bord de l’autobus, mardi, puisqu’elle écrit des textes sur le basketball féminin. Dès que le bruit a retenti, Mme Michaelson s’est jetée au sol. Le fracas d’une vitre aurait suivi.
Le comité organisateur des Jeux de Rio a toutefois indiqué dans un communiqué de presse que le conducteur du véhicule en question aurait entendu un bruit provenant de l’intérieur de l’autobus. Ce dernier a dit croire qu’il s’agissait de la chute d’un appareil photo.
Lorsqu’il a regardé dans son rétroviseur, le chauffeur a remarqué que les journalistes étaient tous étendus au sol. Il a ensuite aperçu les deux fenêtres fracassées du même côté de l’autobus.
Les deux trous laissés par les projectiles ressemblaient à ceux qu’auraient laissés des balles, estime David Davies, un photographe de l’agence de presse britannique Press Association.
Selon Lee Michaelson, tant les organisateurs des Jeux que le conducteur ont mal réagi à l’incident. Dans l’immédiat, le chauffeur a ralenti puis s’est rangé sur le côté. Une fois le véhicule et ses passagers arrivés à destination, aucune équipe d’assistance médicale n’attendait sur place.
Plusieurs journalistes étaient toutefois blessés et saignaient.
L’autobus était parti d’un quartier du nord de Rio, Deodoro, pour se rendre au principal parc olympique, dans le quartier Barra da Tijuca.
L’incident ravive certaines craintes concernant la sécurité. Environ 85 000 soldats et agents de police sont déployés à Rio de Janeiro à l’occasion des Jeux olympiques, soit l’équivalent du double des effectifs lors des Jeux de Londres.
The Associated Press