Il y aura une édition de Traversée du lac Saint-Jean à vélo cet hiver. Ce n’est pas la pandémie qui va refroidir l’ardeur des organisateurs.
Compte tenu des circonstances, c’est avec enthousiasme que le 1er novembre, le responsable Simon Ouellet déclenchait le processus d’inscription à la compétition de fatbike qui aura lieu du 4 au 6 mars prochain. Avec déjà 35 participants en lice, l’organisateur est confiant d’atteindre la cible fixée à 150.
Alors que l’on assiste un peu partout au Québec à l’annulation de la quasi-totalité des évènements impliquant des rassemblements, c’est effectivement une chance selon Simon Ouellet d’avoir obtenu le feu vert de la part des autorités. Toutefois, aux yeux de l’organisateur, il n’en va pas simplement que d’une question de chance.
« J’ai pris part à la Coupe du Québec de vélo de montagne cet été à Saint-Félicien. Donc ça l’a été l’occasion pour nous de partir sur de bonnes bases très solides avec la Fédération (des sports cyclistes du Québec) pour ce qui est des évènements entourant le vélo. On a démontré en quelque sorte que ça pouvait être des évènements sécuritaires malgré tout ce qu’on connaît de la pandémie. En tant qu’organisateur de la traversée, je suis très positif et je crois bien qu’on va pouvoir aller de l’avant avec l’évènement en 2021 », explique l’organisateur.
Tourisme
Faute de pouvoir compter sur les participants internationaux, Simon Ouellet est ravi de constater que la compétition semble malgré tout générer un engouement considérable à l’intérieur des frontières québécoises.
« Jusqu’à présent, on peut voir que dans les inscriptions ce sont surtout des gens hors de la région qui s’enregistrent. À mon avis, c’est très intéressant puisque ça signifie qu’on a pas mal de touristes qui viennent nous visiter dans un contexte sportif. »
Démocratisation
Simon Ouellet tient à souligner que la Traversée du lac Saint-Jean à vélo, c’est un évènement qui s’adresse aux gens de tous les horizons.
« Notre mission c’est aussi de démocratiser le fatbike. On le fait entre autres par le biais de la Caravane Vélo qui offre de fatbikes sur place à la disposition du public. C’est sûr qu’en raison du contexte, c’est difficile de s’avancer sur ce sujet-là en ce moment, mais c’est clair qu’on va faire le maximum pour garder cette vision-là de démocratisation du sport. L’idée c’est un peu aussi de permettre aux gens de s’initier au fatbike comme dans le cas de la traversée internationale du lac à la nage. On fait des parcours de plus courte distance pour que les gens réalisent peut-être, un jour, la vraie traversée. »