(Alerte fleur bleue)
La vie n’est pas un long fleuve tranquille. L’aventure est grandiose : tantôt douce, tantôt houleuse, souvent complexe, et il arrive par moments que les événements nous dépassent au point qu’on perde le nord, voire soi-même.
Quand ces tempêtes de vie surviennent, il brille un phare qui réchauffe d’une lumière particulière. Cette lumière, je l’appelle : mon armée de femmes.
Le mot armée est ici employé pour faire référence à la force que me transmettent ces personnes, non pas à leur nombre. Je les compte sur moins que les doigts d’une main.
Ces amitiés féminines me transcendent et me bouleversent par leur sincérité et leur compréhension profonde. Douce et puissante, d’une sincérité qui élève.
Cette bienveillance est un refuge où on se rencontre sans jugement, où on s’ouvre sans crainte. Les succès sont célébrés comme s’ils étaient communs, les échecs soutenus de la même manière.
C’est la rencontre d’esprits libres qui font le pacte tacite d’être là, simplement, dans toute la grandeur et la beauté d’accepter l’autre telle qu’elle, le lumineux comme le très sombre.
Dans le silence, les rires, les larmes, il n’y a pas de place à la jalousie ou à l’envie. C’est juste beau. Tissé de respect, de confiance.
Je suis reconnaissante plus que je ne saurai jamais le nommer d’être portée par cette armée de femmes qui répondent présentes pour un petit verre, ou quand j’ai un genou à terre.
J’ose penser que c’est réciproque et qu’elles viennent puiser chez moi un peu de ce qu’elles m’offrent.
Ces amitiés sont plus grandes que nature. Et dans mon long fleuve pas tant tranquille ces temps-ci, je veux les remercier.
Mes guerrières.
Mes beautés.
Mes lumières.
À toutes, je vous souhaite une armée aussi forte que la mienne.