Contrairement à plusieurs autres qui voyaient le Showcase à Boston comme l'occasion de se «remettre dans le bain» après les vacances des Fêtes, Michaël Gagnon est arrivé prêt, en forme, avec la volonté ferme de démontrer ce qu'il est capable de faire sur la glace.

Celui qui porte le chandail des Jeannois du Collège d'Alma depuis le début de la saison ne voulait pas passer à côté de la possibilité de bien performer devant les recruteurs de partout aux États-Unis et même ailleurs dans le monde.

«On ne se le cachera pas. Ce n'est pas à Alma qu'il y a le plus de dépisteurs. Pour l'instant, nous n'avons pas eu de nouvelles. Souvent, c'est la semaine d'après que ça se passe, précise le joueur. J'ai essayé de performer à tous les matchs. Ça me permet de me faire valoir encore plus. C'est une visibilité supplémentaire et je ne perds pas une chance. On ne sait jamais ce qui peut arriver.»

Un futur incertain

Le futur du joueur de 19 ans est incertain. En raison du fait qu'il a joué dans la LHJMQ avec les Saguenéens, Michaël Gagnon ne peut aspirer à jouer dans la ligue américaine pour la prochaine année. Il lui reste donc le circuit universitaire ou les ligues européennes.

«Je ne sais pas où je vais aller. Je ne sais pas non plus dans quoi je vais étudier», indique celui qui est satisfait de ces résultats scolaires jusqu'à maintenant. Une chose est certaine, il va étudier sérieusement toutes les options qui lui permettront de joueur au hockey le plus longtemps possible. Son désir de jouer est toujours aussi grand.

Meilleur marqueur et belle chimie d'équipe

La saison de Michaël Gagnon se déroule plus que bien jusqu’à

maintenant. Avec 24 buts et 49 points, il occupe la tête du classement des

meilleurs marqueurs de la ligue collégiale. Lorsqu' il a joint les Jeannois, il

a tout de suite pensé donner le maximum de son potentiel. Il souligne par ailleurs que ses deux parteinaires de trio, Michaël Quirion et Marc-André Therrien y sont pour beaucoup dans ses résultats.

Le fait de travailler avec son frère, l'entraîneur-adjoint Marc-André Gagnon, lui procure aussi beaucoup de plaisir. Les deux font la différence entre leur relation sur et hors de la glace.

«Mes parents nous suivent. C'est une famille de hockey. Nous avons une belle chance de vivre ça en famille», indique le sympathique jeune homme.