FORCE. Tommy Dallaire de la délégation Saguenay-Lac-Saint-Jean a atteint son objectif lors de la dernière journée de compétition des Jeux du Québec 2017. Performant en haltérophilie, il espérait repartir avec trois médailles d’argent.
Andréane Vallée, collaboration spéciale
« J’ai dû changer de catégorie de poids à la dernière minute. Il m’a fallu perdre deux kilos en un peu moins de trois jours pour éviter d’être disqualifié », explique-t-il, les trois médailles d’argent gagnées quelques minutes plus tôt autour de son cou.
Ce ne fut pas une compétition facile pour Tommy. En plus du changement de catégorie, il avoue avoir eu de la difficulté à effectuer quelques levés. « On est chez nous, ça paraît. Le stress m’a fait plier quelques fois, mais je me suis vite repris. »
L’athlète originaire de Normandin n’en était pas à ces premiers Jeux. « Je suis passé très près de faire le podium en 2015 à Drummondville. J’avais 14 ans, j’étais jeune. Mais ici, je voulais montrer à tout le monde que j’étais capable de le faire. »
Les Jeux du Québec ont été une expérience extraordinaire pour plusieurs athlètes, Tommy Dallaire ne fait pas exception. « J’ai adoré performer à la maison. La foule était vraiment avec moi. Ça m’a donné la force nécessaire. »
Un record battu
Un record des Jeux du Québec a été battu lors de cette même compétition. Performant dans les 85 kilos, Karim Bacha de la délégation montréalaise a levé 143 kilos à l’épaulé-jeté, soit un kilo de plus que l’ancien détenteur du record, Gilles Caza, en 2013 à Saguenay. « Mon but lorsque je suis arrivé ici était de battre le record », dit-il le sourire aux lèvres à la suite de sa victoire.
Il faut dire que Karim s’est blessé il y a 4 mois. « Mais avec l’aide de plusieurs thérapeutes et de mes entraineurs, j’ai pu réussir à revenir à ma forme de compétition et obtenir le record », explique-t-il.
Il en était à ses deuxièmes Jeux du Québec aussi. En 2015, il avait terminé la compétition avec la médaille de bronze. Il repart aujourd’hui avec trois médailles d’or et un record en poche.
« J’ai rencontré tant de gens merveilleux ici. Je pense que chaque athlète doit vivre une compétition comme celle-là. Mon seul regret, c’est que je ne pourrais pas être là dans deux ans pour les prochains Jeux. »
Ce texte est écrit en collaboration avec les étudiants en Art et technologie des médias du Cégep de Jonquière.
