L’Almatois Léo Bédard s’envolera pour la Serbie en mars prochain afin de représenter le Canada aux prochains Championnats du monde de cross-country.
Ce sera une grande première sur la scène internationale pour l’étudiant du Collège d’Alma, qui a réussi à se démarquer sur la scène provinciale et nationale cette année.
Lors de l’évènement, qui aura lieu à la fin mars 2024, il participera avec ses cinq autres coéquipiers sur l’équipe canadienne masculine des moins de 20 ans à une course de 8 km.
« C’est une course en partie individuelle, mais également d’équipe. Dans le sens qu’on court tous pour nos propres résultats, mais il y a aussi un classement par équipe. De la façon que ça fonctionne, c’est que par exemple, un des membres de l’équipe termine premier, il fait un point, si un termine 20e, il fait 20 points. Et au cumulatif, l’équipe avec le moins de points remporte la compétition », explique Léo Bédard.
Un rêve
Quelques jours après avoir appris sa sélection sur l’équipe canadienne pour les Championnats du monde, Léo Bédard flottait encore sur un nuage.
« Quand j’ai eu la bonne nouvelle, j’y croyais plus ou moins. C’est difficile de réaliser qu’on fait l’équipe nationale. Je suis vraiment heureux, je flotte sur un nuage », raconte-t-il au téléphone, visiblement avec le sourire aux lèvres.
C’est notamment grâce à sa 9e position lors des Nationaux civils de cross-country à Ottawa, le 25 novembre dernier, que l’athlète d’Alma a été sélectionné par Équipe Canada.
« Au classement général, j’ai terminé 9e, mais dans les garçons éligibles pour faire l’équipe, j’ai terminé en 4e place. Et nous ne sommes que six à avoir été sélectionnés. »
Cette sélection arrive également un peu par surprise. « J’y avais pensé un peu en début de saison, mais c’était plus un rêve qu’un objectif réaliste. Mais à mesure que la saison avançait, et que j’enchainais de bons résultats, j’y croyais de plus en plus. Finalement, c’est une belle surprise. »
Plan
L’Almatois n’a pas d’objectif de performance pour cette première participation à une course internationale.
Il préfère sagement profiter de l’évènement afin d’acquérir un maximum d’expérience et de profiter du moment.
« Je ne connais pas vraiment le calibre, donc je préfère seulement me dire que je vais là pour gagner en expérience pour, si ça arrive, d’autres compétitions internationales. »
D’ici mars, Léo reprendra l’entrainement sur piste intérieure au Stade de soccer de Jonquière, en plus de l’entrainement en extérieur.
Également, afin de conserver et prouver sa place sur l’équipe canadienne, il devra dans les prochains mois participer à quelques compétitions et afficher de bons résultats.