Culture

Temps de lecture : 1 min 57 s

Des instruments de musique neufs qui font la différence à l'école Saint-Pierre

Yohann Harvey Simard
Le 19 avril 2024 — Modifié à 14 h 00 min le 19 avril 2024
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

L’an dernier, l’école primaire Saint-Pierre, à Alma, recevait un don de 30 000 $ en instruments de musique de la part de la Fondation Evenko. Des différences notables ont depuis été constatées, tant en ce qui a trait aux conditions d’enseignement qu’à l’apprentissage des élèves.

Richard Garneau enseigne la musique au primaire depuis 25 ans.

Jusqu’à maintenant, une année scolaire lui permettait de monter deux pièces avec un groupe de 4e année.  D’ici la fin de la présente année, pour la première fois de sa carrière, il sera en mesure d’en monter au moins trois. Un gain de productivité qu’il attribue directement à la qualité des instruments de musique dont il dispose.

« Ça a un impact bien réel. Ça va vraiment plus vite étant donné que les instruments sont en bon état. De façon générale, les harmonies sonnent vraiment mieux! »

Grâce aux nouveaux instruments, l’enseignant ajoute que ses élèves de 6e année ont pu s’attaquer à des morceaux qui, en raison de leur plus grande complexité, étaient habituellement réservés à des élèves de 1re et de 2e secondaire.

Parmi le lot de nouveaux instruments se trouvaient plusieurs instruments à vent comme des flûtes, des clarinettes, des saxophones, des trompettes et des trombones, de même que des guitares et des basses électriques et des tables à percussion.

Des élèves reconnaissants

Si Richard Garneau constate les améliorations liées aux instruments, les élèves, eux, les sentent. Milie Bélec (6e année), Marya Savard (6e année) et Alyssa Latulippe (5e année) peuvent en témoigner. 

« Les vieux instruments, ils jouaient moins bien », affirme la joueuse de clarinette Marya Savard tandis que ses camarades hochent la tête en signe d’approbation.

Milie Bélec pratique quant à elle la trompette. Elle renchérit, affirmant que « les pistons vont vraiment mieux qu’avant. Et aussi, ma trompette sonne juste vraiment mieux et plus fort. »

Cette année, Alyssa Latulippe est passée du xylophone à la trompette pour accommoder sa classe d’harmonie. Une transition qu’elle a su effectuer en un rien de temps, souligne son professeur.

« Elle a pogné ça tout de suite! Elle a pris l’initiative d’étudier en dehors de l’école. En gros, elle a appris la trompette pratiquement toute seule! »

« C’est sûr que le mouvement des lèvres, ça reste toujours un peu difficile, mais je pense que ça m’a aidé que ma trompette soit neuve », confie la jeune fille.

QI et musique

Richard Garneau est également doctorant à l’Université du Québec à Chicoutimi. Sa thèse porte sur l’enseignement des fractions par la musique. Il est donc bien placé pour parler des bienfaits pédagogiques de la musique ainsi que de ses effets sur le cerveau en général.

Citant les travaux d’une autre chercheuse, il mentionne que les enfants ayant suivi des leçons de musique entre l’âge de 4 ans et 8 ans ont des quotients intellectuels (QI) supérieurs aux enfants qui n’ont pas suivi de leçons de musique.

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