Planche par planche, clou après clou, c’est à la sueur de leur front que Monique Maltais et Richard Plourde ont construit leur propre écurie Le Sabot d’Or.
Tout commence en 1996 lorsque Monique Maltais décide de se départir de son atelier de couture et de ses deux bijouteries. Il en va de même pour sa maison, qu’elle et son conjoint Richard Plourde mettent en vente.
Peu après, ils font l’acquisition d’une terre d’un âcre aux abords du Rang 10, à Alma, afin d’y ériger leur propre écurie. Pour le couple, cela signifie repartir de zéro. Tout est à refaire. Une vie nouvelle les attend.
« Quand on est arrivés, on n’avait même pas le droit de se construire. On a dû habiter tout un été dans une petite cabane d’à peine 12pi par 12pi! J’te dis qu’il n’y avait pas grand place pour aller bouder! », affirme Monique Maltais.
Elle et son conjoint se voient refuser une première demande de permis de construction. Non moins déterminés, ils iront ensuite plaider leur cause devant quatre juges du Tribunal d’appel du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales. En août 1996, ils reçoivent enfin une réponse positive.
Le chantier débute
Sans plus attendre, le couple commence à bâtir sa nouvelle demeure. Quelques années plus tard, c’est avec l’aide d’un seul autre homme que Monique Maltais et Richard Plourde s’attaquent à la construction de leur écurie.
L’écurie servira à héberger les chevaux de Monique Maltais et les nombreux autres qu’on lui laisse en pension.
En 2007, le couple entreprend son dernier chantier, mais non le moindre. Débute alors la construction d’un immense manège d’une superficie de 160pi x 80pi afin que les cheveux puissent y courir librement.
« On l’a tout fait nous-mêmes. Mon conjoint est lui-même allé couper le bois qu’on a pris pour le faire. C’était un projet de fou! »
Des années de plaisir
Au cours des dernières décennies, l’Écurie le Sabot d’Or est progressivement devenue une référence dans le monde équestre d’Alma et des environs.
Des foules s’y rassemblent chaque été dans le cadre de rodéos. « On a toujours plusieurs centaines de motorisés sur le terrain! »
S’y déroulent également des Gymkhanas, des compétitions d’épreuves westerns chronométrées définies par des parcours précis que les équipes cavalier/équidé doivent respecter.
L’Écurie Le Sabot d’Or rend aussi un grand service aux propriétaires de chevaux, qui peuvent y laisser leur monture en pension. À son apogée, l’écurie accueillera jusqu’à 34 bêtes.
