Actualités

Temps de lecture : 2 min 22 s

Le Groupe CODERR a un œil sur la pointe de Mistouk

Le 27 octobre 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 27 octobre 2010
Par Karine Desrosiers

Le Groupe CODERR a présenté à la presse les premiers éléments d’un ambitieux projet de quelque 10 millions $ pour la mise en place d’un Complexe écotouristique international sur la pointe de Mistouk, dans le secteur St-Cœur-de-Marie. Ce complexe serait notamment doté de différents plateaux de travail pour la réinsertion sociale de personnes éloignées du marché du travail.

Lors d’une rencontre formelle à laquelle participaient le président de CODERR, Patrice Gobeil; le directeur général, Gérald Tremblay et la chargée de projet Hélène Fillion, on a présenté les grandes lignes de ce complexe écotouristique quatre saisons qui prendrait place sur des terrains qui appartiennent à Ville d’Alma.

 

La pointe de Mistouk est cette bande de terrains derrière la marina de St-Cœur-de-Marie, en bordure de la rivière Mistouk. Elle comporte également deux terres agricoles, à l’Ouest du site qui ont été acquises par Ville d’Alma ces derniers mois.

 

D’ailleurs, la nouvelle piste cyclable haut de gamme (un mètre plus large que normale) traverse tout le secteur et offre une qualité d’installation pour les cyclistes et piétons.

 

Ville d’Alma avec sa créature des Collines du terroir, avait amorcé le travail pour un complexe relié au monde de l’agroalimentaire. Avec la dissolution de cet organisme, le projet a naturellement été abandonné.

Plateau de travail

« CODERR est très présente dans le domaine du recyclage et de l’environnement. Je vous rappelle cependant qu’une des grandes missions de CODERR est la réinsertion socioprofessionnelle à travers nos plateaux de travail », souligne Gérald Tremblay.

 

Notamment, selon les études réalisées, le Québec se dirige vers une pénurie de main-d’œuvre évaluée à un manque de 348 000 employés d’ici 2025.

 

Le Groupe CODERR voit donc là une opportunité d’affaires majeure pour mettre en place un imposant plateau de travail via ce complexe écotouristique.

 

Il s’agirait d’une infrastructure majeure nécessitant des investissements de 10 M $ et qui permettrait de créer 25 emplois à plein temps et 10 emplois additionnels en haute saison hivernale et estivale.

 

Le complexe pourrait ainsi accueillir de 50 à 75 stagiaires qui recevraient en temps réel une formation dans le domaine de l’accueil et des services touristiques. « Les retombées économiques et sociales directes et indirectes seront majeures pour la région et le complexe développerait un chiffre d’affaires de quelque 3 millions $ par année », précise Gérald Tremblay.

 

Le complexe reposerait sur une offre d’unités d’hébergement haut de gamme et quatre saisons. Il s’agirait notamment de 26 chalets qui seraient flottants en période estivale et disposés sur la glace du lac Saint-Jean, en hiver.

 

On concentrerait sur le site une série d’activités d’aventure (kayac et ski de traction), culturelles et ludiques.

 

Derrière ce concept écotourisme international qui vise une clientèle spécifique, se cache tout le volet formation des métiers reliés au monde du tourisme.

 

La Commission scolaire du Lac-St-Jean a déjà identifié une dizaine de formations débouchant sur un diplôme et des discussions sont en cours avec les niveaux collégial et universitaire.

 

Selon Hélène Fillion, chargée de projet, jusqu’à maintenant, l’accueil est très favorable partout où le dossier a été présenté. Naturellement, on est présentement à attacher le financement pour ce dossier dont certaines parties sont normées mais d’autres hors normes.

 

L’objectif est de mettre en place ce complexe pour 2012 mais déjà, en 2011, on disposera d’un chalet expérimental qui permettra de tester en temps réel le marché.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES