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Errold Fortin fête 50 ans au service de la population

Le 27 juillet 2010 — Modifié à 00 h 00 min le 27 juillet 2010
Par Karine Desrosiers

Il y a peu d’entreprises comme le magasin entrepôt d’Errold Fortin qui peuvent prétendre être en affaire 50 ans plus tard avec toujours le même propriétaire à sa tête. En 1958, à l’âge de 15 ans et n’aimant pas l’école, Errold Fortin est parti à vélo, la valise sous la main, pour vendre des brosses et des produits de nettoyage porte-à-porte. Ce métier est devenu son gagne-pain et 50 ans plus tard, sa réputation dans le domaine n’est plus à faire.

Depuis longtemps, le bouche-à-bouche a fait son affaire et dans son magasin entrepôt de la rue Gauthier qu’il occupe depuis 1970, une fidèle clientèle vient chercher ses produits. « De bonnes lignes de produits de qualité, de bonnes garanties. Du service, de la qualité et du travail, c’est le succès de la réussite » lance Errold Fortin.

Il est d’ailleurs un des plus fidèles annonceurs au Journal Le Lac-St-Jean alors qu’il achète sa publicité depuis plus de 35 ans.

Il se revoit en 1958, alors résident sur l’Île Ste-Anne. Il a fait l’achat de ses premiers produits chez Lucien Simard et il est alors devenu représentant des célèbres produits « Fuller Brush ». Peu à peu, sur le territoire de Naudville, puis d’Isle-Maligne, il s’est bâti une solide clientèle qu’il se faisait un devoir de visiter avec régularité pour maintenir la qualité de ses services.

En 1966, il fait alors l’acquisition du fonds de commerce de Lucien Simard et en 70, il décide de construire sa résidence rue Gauthier et d’y établir son magasin entrepôt au sous-sol. À une cliente qui s’informe de la qualité de sa cire à plancher, il montre le prélart au sol, en place depuis 70 et qui brille comme un sous neuf grâce à cette même cire.

Errold Fortin a fait du porte-à-porte pendant 42 ans. Depuis huit ans, il fait de la supervision, contrôle les achats et placements et s’apprête à passer le flambeau à sa fille Guylaine. « En 50 ans, les clients que j’ai perdus, c’est parce qu’ils sont morts. Aujourd’hui, ce sont les enfants de mes premiers clients qui viennent s’approvisionner chez moi. J’ai également de fidèles clients qui s’approvisionnent ici et qui revendent les produits à leur compte ailleurs dans les municipalités. Mais, je vais vous dire que ça prend au moins 25 ans avant d’être solidement implanté dans ce domaine et avoir confiance en l’avenir. J’en ai fait des journées de 15 h à 18 h pour arriver à faire un salaire intéressant pour faire vivre ma famille », souligne l’homme d’affaires.

Errold Fortin ne regrette pas une seconde son choix. Il louange son père spirituel, Lucien Simard qui l’a conseillé et guidé à ses débuts. Le choix de carrière de ses 15 ans le conduit aujourd’hui heureux et satisfait, 50 ans plus tard, au seuil de sa retraite.

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