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Le Groupe Naïades distribue 150 barils récupérateurs d’eau de pluie

Le 29 mars 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 29 mars 2011
Par Karine Desrosiers

Partenaire de choix pour soutenir les actions visant la protection et la mise en valeur des écosystèmes aquatiques et terrestre, le Groupe Naïades lance une nouvelle action. En effet, grâce à une subvention matérielle du Fonds Écomunicipalité IGA et du Jour de la Terre, on procédera à la distribution de 150 barils récupérateurs d’eau de pluie aux résidants de Ville d’Alma, au prix modique de 25 $.

En raison du nombre limité de barils, les personnes intéressées doivent obligatoirement s’inscrire sur le site du Groupe Naiades, au www. groupenaiades.com, jusqu’au 2 mai inclusivement.

Par la suite, c’est un tirage au sort qui déterminera les personnes qui pourront se procurer un baril à prix modique.

Symboliquement, la distribution se fera le 5 juin, lors de la Journée mondiale de l’environnement.

Les citoyens qui auront été sélectionnés devront aller chercher leur baril et fournir une preuve de résidence. La limite a été fixée à 1 baril par résidence.

Problématique

Guylaine St-Pierre, chargée de projet pour le Groupe Naïades, rappelle que l'eau est une ressource rare qu'il faut économiser.

L’eau est surconsommée dans les pays développés, mais n'est pas accessible pour un homme sur trois.

La consommation résidentielle en eau potable au Québec se situe à près de 400 litres par personne par jour (l/p/j). La moyenne canadienne est de l'ordre de 326 l/p/j. C’est comme si chaque jour, une personne devait acheter 21 bouteilles d’eau de 18,9 l, utilisées pour les fontaines, pour satisfaire ses besoins en eau.

Les Québécois consomment le double de la plupart des pays occidentaux à l'exception des États-Unis qui détiennent le record avec une consommation de 600 l/p/j. La quantité totale d'eau que nous utilisons continue de croître. Selon un sondage Ipsos-Reid, 78 % des Canadiens disent faire des efforts pour économiser l’eau. Pourtant un Canadien sur cinq, avoue arroser leur stationnement.

L’eau est une ressource des plus précieuses. Il est important de songer à des façons simples et efficaces de consommer l’eau de manière intelligente. La récupération de l’eau de pluie est l’une de ces façons.

« Notre consommation d’eau potable double durant la saison estivale, et ce, principalement à cause de l’arrosage des pelouses et des jardins. L’utilisation d’un baril de récupération d’eau de pluie permet de réduire cette consommation d’eau de 6000 l/an pour les usages extérieurs », soutient Guylaine St-Pierre.

Cette eau douce, non chlorée et à température ambiante, est parfaite pour arroser les plantes à l’extérieur comme à l’intérieur de la maison et pour nettoyer les véhicules.

La récupération des eaux pluviales lors d’averses abondantes permet notamment de protéger les fondations des maisons et de réduire les risques de refoulements d’égout et d’inondations du sous-sol. Et, contrairement à la croyance populaire, l’eau potable a bel et bien un prix, soient les coûts entraînés par le traitement, le contrôle de qualité, la distribution, l’entretien des installations et le traitement des eaux usées.

Toutes ces interventions coûtent cher. Réduire la consommation d’eau potable équivaut donc à des économies substantielles pour l’ensemble de la collectivité.

L'écobaril

L'écobaril permet de recycler l’eau de pluie et d’obtenir une eau de qualité et sans chlore. Par le fait même, on contribue à la conservation de l'environnement et on fait des économies en diminuant la consommation d’eau potable et d’égout, car ces deux types d’eau sont traitées et transportées à coûts élevés par la majorité des villes du Québec.

On peut donc utiliser l’eau de pluie pour le potager, les plates-bandes, la pelouse, le lavage de la voiture, le lavage du mobilier de jardin ou pour le compostage.

Le baril est fait de plastique solide. Il a une capacité de 44 gallons. D’un premier usage alimentaire, il n’a jamais contenu de produits chimiques.

Le couvercle permet l’entrée de l’eau de la gouttière. Deux grillages sont disposés sur l’ouverture, l’un empêchant les gros débris (feuilles, branches, etc...) de pénétrer, l’autre prévenant la ponte par les insectes.

Le tuyau de débordement est situé dans le haut du baril et est aussi équipée d’un grillage anti-insectes. Il permet l'écoulement de l'eau quand l’écobaril est plein.

Le robinet est situé dans la partie inférieure de l’écobaril. Il permet le prélèvement d’eau.

L’installation du baril est très simple. Le sol près de la gouttière choisie doit être nivelé afin d’y déposer une base solide. Cette base peut-être une dalle de patio 16 p x 16 p, surmontée d’un cadrage de bois de 10 po. de hauteur ou ça peut-être des blocs de béton de coin de 8 p x 8 p x 16 p, pour ancrer l’écobaril solidement. La hauteur de la base doit permettre le remplissage d’un arrosoir ou l’écoulement de l’eau par gravité dans un boyau d’arrosage.

Placer le baril en avant de la gouttière et sur ça base puis couper la goutière à environ 7 pouces en haut du couvercle.

Ajouter deux coudes séparés par une section de gouttière d’environ 12 po. pour que l’eau tombe directement dans l’écobaril à travers les grillages.

Raccorder la prise de débordement au drain dans lequel la gouttière se dirigeait ou éloigner l’eau de la maison d’une autre façon.

Il faut nettoyer régulièrement le grillage du couvercle des feuilles et autres débris. À l’automne, videz, déconnectez et nettoyez l’écobaril avant les gels. Si vous laissez votre écobaril à l’extérieur pour l’hiver, tournez-le à l’envers ou recouvrez-le d’une bâche.

Replacez votre gouttière à l’approche de la saison hivernale.

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