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Les Jardins du Saguenay ressortent gagnants

Le 30 septembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 30 septembre 2014
Par nancy desgagne

INDUSTRIE. Les répercussions de la faillite de Norfruit en avril dernier ont eu un effet immédiat sur le chiffre d'affaires des Jardins du Saguenay qui a augmenté de 5 M$. Pour répondre à la demande grandissante, l'entreprise a investi près de 8 M$.

« Nous avons ramassé tous les clients de Norfruit », affirme le propriétaire des Jardins du Saguenay, René Martel. Au lendemain de l'annonce de la faillite, il raconte avoir reçu une tonne de téléphones de clients qui cherchaient un nouveau distributeur.

« Nous avons environ 100 nouveaux clients. Nous avons doublé notre chiffre d'affaires. Nous allons fait des plans pour agrandir l'entrepôt. Avec l'agrandissement, nous allons passer de 70 à 100 employés », expose M. Martel.

L'entreprise a dernièrement fait l'achat de 8 remorques et de 6 camions réfrigérés pour servir ses clients. En tout, les Jardins du Saguenay possèdent environ 30 camions de grandeurs variées.

Consultation

La Conférence régionale des élus (CRÉ) Saguenay-Lac-Saint-Jean a accordé un montant de 20 000 $ à la Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean afin qu'elle effectue une consultation pour analyser la situation dans le domaine de la distribution alimentaire.

« Je ne comprends pas pourquoi il y a une enquête. Il n'y a aucun problème. La Table aurait été mieux de nous donner le 20 000 $ pour notre agrandissement, ça aurait été plus profitable », affirme René Martel.

L'entrepreneur attribue la faillite de Norfruit à une mauvaise gestion. « L'enquête n'est pas dure à faire. Norfruit ne facturait pas assez cher à ses clients. Travailler pour rien, ce n'est plus à la mode », soutient-il.

Concurrence

Les Jardins du Saguenay, une compagnie régionale, doit faire face à de la concurrence provenant de l'extérieur pour la distribution alimentaire. « Les compagnies de l'extérieur viennent vendre le prix que ça coûte à Montréal », dit-il.

« Nous distribuons des fruits et légumes de première qualité, contrairement à la concurrence de l'extérieur. Il faut vendre les avantages d'un produit de qualité. Nous avons aussi l'avantage d'être sur place, ce qui nous rend plus rapide », poursuit René Martel.

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