INNOVATION. La Ville de Desbiens fait une nouvelle fois preuve d'initiative. Elle profite de la semaine des « Journées de la persévérance scolaire » pour annoncer la mise en place d'un projet novateur en lien avec le rôle des communautés dans l’éducation des jeunes, soit « Communauté éducative 0-12 ans ».

Ville de Desbiens est donc en processus d’élaboration pour mettre en place ce projet « Communauté éducative 0-12 ans ». Dès septembre prochain, pendant 35 semaines à tous les samedis, les jeunes de 0 à 12 ans de la ville pourront bénéficier d’activités éducatives en lien avec les cinq domaines généraux de formation du programme de formation de l’école québécoise.

Plusieurs organisations communautaires seront sollicitées pour offrir des activités en lien avec leur expertise. Également, une ressource formée en pédagogie sera embauchée par la ville pour animer l’ensemble des ateliers et activités qui se dérouleront au Centre communautaire.

« Le rôle des parents et enseignants est primordial pour la réussite des élèves, mais je crois sincèrement que le travail de collaboration entre l’école, la famille et la communauté est la clé du succès. Par la mise en place de ce projet, la Ville de Desbiens envoie le message clair que chez nous, l’éducation est l’affaire de tous et que la communauté va prendre soin de ces jeunes en favorisant leur développement par des activités qui valorisent l’apprentissage sous toutes ses formes », souligne avec enthousiasme le maire Nicolas Martel.

Les groupes participants aux activités pédagogiques seront divisés en trois cohortes: les 0-5 ans, les 6-9 ans et les 10-12 ans. En bas âge, la psychomotricité sera un des aspects prédominants lors des ateliers. La valorisation de l’estime de soi et le développement des habiletés sociales chez les jeunes seront deux éléments importants dans l’élaboration des ateliers.

« Je crois sincèrement que ce projet fera des petits à travers les autres municipalités. Il nous fera plaisir de collaborer en partageant notre expertise avec d’autres après la première année d’expérimentation » de conclure Nicolas Martel.—