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Sommet économique régional: Les députés du PQ font part de leurs attentes

Le 14 juin 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 14 juin 2015
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AVENIR. Le Sommet économique du 18 juin à Alma doit marquer un point tournant pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean et déboucher sur une vision d’avenir pour la région, selon Stéphane Bédard, Alexandre Cloutier et Sylvain Gaudreault. Les trois députés régionaux du Parti Québécois ont ainsi l’intention de jouer un rôle actif et constructif lors de cet important rendez-vous.

«Les attentes du milieu régional sont élevées. On l’a vu par la quantité et la teneur des mémoires soumis lors des consultations. Les gens souhaitent un changement de cap en matière de développement régional, après une année de décisions douloureuses pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il doit y avoir un «avant» et un «après» Sommet, et nous souhaitons y contribuer de façon constructive», indiquent MM. Bédard, Cloutier et Gaudreault.

Les trois députés saluent la décision du premier ministre Philippe Couillard d’avoir repris l’idée de tenir un grand rendez-vous économique régional, laquelle avait été lancée par le caucus régional du Parti québécois en 2013. Ils s’inquiètent cependant des retombées à long terme de l’événement, en l’absence d’un organisme de concertation régionale ayant la responsabilité de faire le suivi des orientations qui y seront établies.

Concertation

«La concertation ne doit pas durer une seule journée et s’arrêter le soir du 18 juin, à la fin du Sommet. Avec l’abolition de la Conférence régionale des élus (CRÉ), le gouvernement doit prévoir les moyens par lesquels on pourra donner suite à la vision régionale que nous aurons définie. Il ne faut pas que tout ce travail se fasse pour rien», mentionnent-ils.

Développement économique

Stéphane Bédard souhaite que le Sommet permette de définir des consensus quant aux moyens de maximiser les retombées économiques des industries de l’aluminium, de la forêt et des mines, mais aussi de diversifier l’économie de la région.

Le député de Chicoutimi estime entre autres que l’inclusion du territoire complet du Saguenay–Lac-Saint-Jean dans les limites du Plan Nord doit faire partie des discussions.

«Nous habitons en territoire nordique et nous avons développé une foule de créneaux d’excellence en lien avec la nordicité. Si nous sommes sérieux dans nos intentions de faire bénéficier la région du développement du Nord, nous devons envisager cette avenue», soulève-t-il.

Démographie et éducation

Alexandre Cloutier insistera pour que des enjeux aussi fondamentaux que l’éducation et la démographie ne soient pas occultés des débats.

«Une région n’a pas d’avenir sans sa jeunesse. Il n’y a pas de développement économique possible sur un territoire sans la présence d’une relève entrepreneuriale dynamique et d’une main-d’œuvre formée et qualifiée. C’est pourquoi nous devons augmenter les investissements en matière de jeunesse et d’éducation», soutient-il, déplorant les compressions affectant l’Université du Québec à Chicoutimi, les quatre cégeps et les écoles primaires et secondaires de la région, le Conseil régional de prévention de l’abandon scolaire (CRÉPAS) et le Regroupement action jeunesse 02, entre autres.

Développement durable

Sylvain Gaudreault, également porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement, insiste sur l’importance pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean de se tourner résolument vers le développement durable, les énergies renouvelables et une politique économique verte.

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