Les résidents à l’extrême Est de la Route du Lac réclament une intervention de Ville d’Alma et du ministère des Transports du Québec afin de sécuriser l’intersection du Boulevard Auger Est (Rang 6) et de la Route du Lac-Est.
Une pétition comportant plus d’une centaine de signatures de résidents du secteur ( Auger Est, Route du Lac Est, Chemin du Moulin Nord et Sud, Lac Tommy et du secteur Dorval) a été déposée au conseil municipal par Sylvain Néron, porte-parole du Regroupement des citoyens du secteur.
« C’est une problématique que nous vivons depuis un certain temps. Ça l’a commencé vers les années 2000 où on a eu la construction de l’Usine Alma et ça ne s’est pas amélioré avec le temps. On parle de la problématique de l’intersection Route du Lac et Auger Est. Il n’y a aucun feu de circulation, il n’y a rien qui balise l’utilisation de cette intersection-là et elle est de plus en plus dangereuse », soutiennent les signataires de la pétition.
L’intersection est sous le contrôle du ministère des Transports, raison pour laquelle, les signataires demandent l’intervention de Ville d’Alma auprès du MTQ pour que l’on puisse modifier l’aménagement du secteur afin de rendre la circulation plus sécuritaire.
L’absence de feux lumineux, la vitesse excessive dans le secteur, l’augmentation du volume de circulation sur la Route du Lac Est et Auger Sud en période de pointe, la mauvaise utilisation de la voie d’évitement à droite: ce sont autant de facteurs aggravants qui rendent cette intersection de plus en plus dangereuse.
La ville en accord
Le maire d’Alma Marc Asselin reconnait la dangerosité du secteur, mais il a de toute évidence une partie de la solution.
« Une des vraies problématiques du dossier, au-delà de la mauvaise fonction et du dessin de la route, c’est l’autoroute Alma-La-Baie. Tant et aussi longtemps qu’elle ne sera pas terminée envers Alma, ça va tout passer par le Rang du Fromage. C’est épouvantable de voir des files indiennes à n’en plus finir sur cette route… On prend votre pétition car ça va nous aider à faire entendre raison au ministère des Transports et à mettre plus de pression sur les responsables régionaux du dossier », soutient Marc Asselin.
