Avec la température froide que le Québec a connue au cours des derniers mois, la production maraîchère fait face à un retard d’une à deux semaines. Même si le printemps dernier a trouvé un bon équilibre entre la pluie et le beau temps, un retard plus grand qu’à l’habitude pose problème.

Autour du lac Saint-Jean, les maraîchers sont tous dans le même bateau et doivent composer avec un délai de récolte.

Métabetchouan

En ce qui concerne les Maraîchers Potvin Inc. de Métabetchouan-Lac-à-la-Croix, il y a un retard de deux semaines dans la production, mais le réel problème pour eux arrivera seulement en août.

« Nous allons réussir à reprendre le retard, mais le problème est que les étudiants qui travaillent pour nous vont retourner à l’école dans le gros de la production au mois d’août, lors du temps de la gourgane, qui elle aussi fera face à un retard de deux semaines », explique la propriétaire, Odette Potvin.

Dolbeau-Mistassini

La Ferme du Forestier-Maraîcher de Dolbeau-Mistassini fait face à un retard d’une semaine pour le moment.

« Chaque saison a sa personnalité et malgré le retard, je suis très heureux de la température à laquelle nous faisons face. Nous réussissons toujours à nous en sortir chaque année », explique le propriétaire, David Duchesne.

Il a d’ailleurs mentionné que le fait qu’ils ont été épargnés de la sécheresse est un point positif.

Roberval

Du côté du Maraîcher du 1er Rang de Roberval, le retard est davantage dans l’autocueillette, mais avec la chaleur qui a sévi plus récemment, il pourra être rattrapé rapidement et rien ne sera perdu.

« Les Québécois sont toujours prêts à manger des fraises ou encore des framboises. Ce n’est pas comme avec le maïs que si ça n’arrive pas directement à la période prévue, ça a un impact sur le revenu. La cueillette va seulement se décaler, mais nous ne perdrons rien », mentionne le propriétaire, Mathieu Parent.

L’autocueillette retardée

L’autocueillette qui débute généralement la semaine du 1er juillet au Lac-Saint-Jean a été repoussée à la mi-juillet cette année. La production est au ralenti en ce mois de juillet, rien qu’à voir les paniers de fraises du Québec qui ne sont arrivés que récemment sur les tablettes.