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Escaparium du Lac : Il est maintenant possible de s’évader au Lac-Saint-Jean

Janick Émond
Le 09 août 2019 — Modifié à 09 h 47 min le 09 août 2019
Par Janick Émond - Journaliste

Les jeux d’évasion ont la cote partout autour du globe et la propriétaire d’Escaparium, Marie-Claude Lavoie, ne peut pas se plaindre. Depuis l’ouverture de sa nouvelle succursale à Alma le 18 juin dernier, le téléphone ne dérougit pas.

« On n’arrête pas. On refuse des groupes pratiquement tous les jours. On peut en recevoir un maximum de neuf et on l’atteint chaque jour », commente-t-elle.

Pour l’instant, Escaparium du Lac ne compte qu’un seul scénario, s’inspirant de la Caverne du trou de la fée, à Desbiens.

« On avait entendu une nouvelle farfelue à la télé, comme quoi il ne reste plus qu’une seule chauve-souris à la Caverne du trou de la fée. On s’est donc rendu là-bas pour s’imprégner de l’ambiance et créer un décor similaire. L’objectif du scénario, c’est évidemment de s’évader, mais aussi de sauver les chauves-souris », explique-t-elle.

D’ici le temps des Fêtes, l’objectif de Marie-Claude et de son partenaire Félix Deschênes-Morin est d’avoir trois scénarios de disponibles.

D’ailleurs, le deuxième devrait ouvrir au courant des prochains jours. Celui-ci emportera les mordus d’évasion au cœur de la jungle, où on y retrouve un bunker.

« Ça ressemble un peu à la série Lost, mais en moins bizarre », lance Marie-Claude Lavoie.

Au total, cinq scénarios prendront place dans ce qui se trouve à être les anciens locaux de la Banque Nationale.

Ouverture retardée

L’ouverture de la succursale jeannoise d’Escaparium devait initialement se faire lors de la semaine de relâche scolaire en mars dernier.

Cependant, les travaux de revitalisation des bâtiments du centre-ville, sur la rue Sacré-Cœur, ont pris du retard et la propriétaire d’Escaparium et son associé ont pu accéder à leurs locaux seulement le 15 mars.

Investissements

De plus, l’investissement total représente deux fois plus que ce qui avait été prévu au départ.

Seulement pour être en mesure d’ouvrir l’endroit avec un seul scénario représente un investissement d’environ 165 000 $.

« Au total, ça va monter à plus de 300 000 $, puisqu’on doit calculer entre 40 000 et 60 000 $ par scénario, soulève Marie-Claude. On va rentrer dans nos investissements, mais ça va prendre un peu plus de temps que ce qu’on avait prévu. »

Ce dépassement de coût s’explique par le fait que le duo n’était pas au courant qu’ils devraient s’occuper d’installer le chauffage, l’électricité, la ventilation et la division des murs.

« Au final, c’est bien, parce qu’on peut disposer nos salles comme on le souhaite. En plus, on a 14 pieds de hauteur, donc ça nous permet de créer des étages si on le veut, sans en dire plus », conclut-elle, en conservant le secret.

 

ACT - Escaparium

@BV:<@CP> (Photo Trium Médias – Janick Émond)<@$p>

 

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