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Girard répond aux inquiétudes sur les commissions scolaires

Le 25 octobre 2019 — Modifié à 12 h 48 min le 25 octobre 2019
Par William Fradette

Éric Girard réagit aux propos de Roxanne Thibault sur l’abolition des élections scolaires. Il martèle que les changements se limitent à la gouvernance et permettront de faire des économies.

Roxanne Thiibault, la présidente de la commission scolaire du Lac-Saint-Jean, a dénoncé la semaine dernière le projet du gouvernement Legault qui transformera les commissions en centres de service et qui abolira les élections scolaires.

Elle a entre autres manifesté son inquiétude pour les écoles de municipalités telles que Saint-Henri-de-Taillon ou Lamarche, qui peinent à remplir leurs classes. Elle redoute également que ce soit le premier pas vers une centralisation en éducation, comme en santé.

Le député Éric Girard a tenu à remettre dans leur contexte les modifications qu’amène le projet de loi du ministre de l’Éducation.

La gouvernance, uniquement

L’élu caquiste est catégorique : « Le projet de loi est vraiment au niveau de la gouvernance de la commission scolaire. Le conseil d’administration viendra du milieu et ne sera pas nommé par le ministère ; ce sera vraiment représentatif ».

Il balaie aussi du revers de la main la crainte d’une centralisation. « On veut vraiment que ce soit le milieu qui forme le conseil et que ce soit lui qui prenne les décisions. Ce sera intéressant, car 8 personnes viendront des conseils d’établissement et il y aura une place pour le communautaire .»

Quant au parallèle avec la réforme Barrette, il considère que c’est complètement différent. Il admet même que la structure de la commission scolaire restera la même.

« L’objectif c’est de ne pas avoir d’élections scolaires, car seulement 4 % des gens votent ; les économies reviendront dans le milieu », a déclaré le député.

Pas inquiet

Éric Girard, qui était autrefois le maire de Saint-Nazaire, a rappelé que pendant son passage dans le monde municipal il avait eu à se mobiliser pour des enjeux scolaires. Il compte donc sur les milieux pour défendre leurs écoles.

« Moi, dans mon ancienne vie […] j’ai dû argumenter et défendre des positions, entre autres avec l’école Jean-Gauthier par rapport à la commission scolaire. Je m’en rappelle, on a amené des arguments comme politiciens au niveau des municipalités et on a pu changer des choses, donc ça reste que c’est le milieu encore qui a du poids ! »

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