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Rareté de main-d’œuvre : Du recrutement jusqu’à Paris

Janick Émond
Le 12 décembre 2019 — Modifié à 15 h 56 min le 12 décembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

La Corporation d'innovation et développement Alma - Lac-Saint-Jean-Est (CIDAL) revient satisfaite de sa participation aux Journées Québec, un salon d’emploi organisé annuellement à Paris.

« On s’est entretenus avec environ 80 personnes au cours de deux jours, des personnes qui étaient sérieusement intéressées à venir s’établir dans la région », explique Martin Belzile, coordonnateur principal au développement à la CIDAL.

C’est en raison de la rareté de la main-d’œuvre que la région y participe depuis trois années consécutives.

Ce salon de recrutement a notamment permis à plusieurs entreprises de la région du Lac-Saint-Jean de récolter des curriculums vitae et d’effectuer des entrevues d’embauche directement sur place.

Les besoins de main-d’œuvre régionale étaient surtout caractérisés par l’ingénierie, la soudure, le secteur financier ou encore la machinerie.

Un intérêt marqué pour le Lac-Saint-Jean

Même si chaque région du Québec y tenait un kiosque et que plus de 300 organismes de développement différents s’y trouvaient, le Lac-Saint-Jean a su tirer son épingle du jeu.

« J’ai été agréablement surpris », affirme Martin Belzile. « Des gens ont parcouru la France ainsi que l’Europe spécifiquement pour aller au salon du Lac-Saint-Jean. 80% de ceux qui sont venus à notre kiosque l’ont fait car ils étaient déjà intéressés par notre région. Nous avions affaire à des gens déjà conquis! »

Parmi les entreprises jeannoises qui ont participé au voyage, on y compte notamment Plomberie R. Morris de Dolbeau-Mistassini, Industrie Lapierre de Saint-Prime, Jamec de Normandin ainsi que M-O Stratégie d’Alma.

Grand bassin de main-d’oeuvre

Au total, près de 3000 travailleurs potentiels se sont rendus à ce salon de l’emploi. Et pas seulement des Français! Des gens de la Belgique, de la Suisse ou encore de la Tunisie ont parcouru des centaines de kilomètres pour participer aux Journées Québec.

« Ce qui est intéressant avec la France, c’est qu’il y a des ententes facilitantes au niveau des permis de travail, ce que n’ont pas les autres pays. Pour un citoyen français qui veut aller au Québec, c’est beaucoup plus facile », ajoute-t-il.

Par ailleurs, même si la CIDAL est avant tout un organisme de développement économique, le secteur touristique de la région fut lui aussi mis de l’avant, affirme Monsieur Belzile.

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