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Coronavirus et obésité : Dany Lessard veut sensibiliser la population

Le 10 avril 2020 — Modifié à 14 h 50 min le 10 avril 2020
Par Julien B. Gauthier

L’obésité pourrait être un facteur de risques associé à la COVID-19, selon de nombreux experts de la santé. C’est du moins ce que démontrent les données statistiques des décès de certains pays. 

Dany Lessard, un Jeannois originaire de Saint-Nazaire qui a perdu 185 livres en 10 mois, profite donc du contexte du Coronavirus pour sensibiliser la population aux saines habitudes de vie.

L’homme de 33 ans en sait certainement quelque chose. « Je n’ai pas de misère à le croire. C’est clair que ton système est plus affecté. Quand j’étais obèse, je faisais juste marcher et j’avais chaud. Je faisais de l’apnée du sommeil, je faisais la maladie du foie gras, j’étais toujours fatigué. L’obésité est un facteur de risques pour plusieurs maladies dont le cancer. », fait-il valoir.

Promouvoir les saines habitudes de vie

En effet, en 2019, une étude de l’OCDE a conclu que l’espérance de vie des Canadiens diminuera de trois ans à cause de l’obésité d’ici 2050. Une première dans l’histoire moderne.

« Nous avons des modes de vies de plus en plus sédentaires, nous mangeons des aliments transformés. Les chiffres sont là. »

Que faire alors, si toutes les salles d’entraînement sont fermées et que nous sommes confinés à la maison? Les possibilités sont immenses, selon l’auteur du blogue Sainement Dany.

« Il faut essayer des choses différentes. Je fais des choses que j’aime. Je prends des marches, du vélo. Je me fais des petites règles. Par exemple, je fais du vélo stationnaire lorsque j’écoute District 31. C’est possible de joindre l’utile à l’agréable. On peut faire une tonne d’exercices avec des chaises. »

Longue haleine

Somme toute, il y a encore beaucoup de chemin à faire. Selon Dany Lessard, le surpoids est fortement associé à l’éducation des enfants. « L’aspect psychologie est beaucoup sous-évalué. Par exemple, répéter à son enfant de finir son assiette, ce n’est pas bon. Ça ne force pas l’enfant à écouter son réflexe de satiété. »

Selon un audit clinique du National Health Service (NHS) en Grande-Bretagne, il fut démontré que 72% des patients envoyés aux soins intensifs après avoir contracté la COVID-19 souffraient d’obésité.

C’est que le surpoids entraîne souvent d’autres problèmes en parallèle, dont des maladies cardiaques, des problèmes pulmonaires, de diabète, d’hypertension ou encore le cancer, tous des éléments qui peuvent augmenter les risques de décès.

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