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En attendant le vaccin, les Québécois devront développer une immunité naturelle

Le 23 avril 2020 — Modifié à 13 h 37 min le 23 avril 2020
Par Julien B. Gauthier

« Je ne suis pas certain que s'il y avait un référendum sur la question, que les gens aimeraient rester confinés pendant deux ans », a affirmé le premier ministre François Legault dans son point de presse quotidien, faisant ainsi référence au potentiel vaccin dont la mise en marché pourrait prendre un à deux ans.

Le gouvernement dévoilera la semaine prochaine son plan de réouverture du Québec. Ce dernier prévoit ainsi déconfiner graduellement les Québécois en permettant ainsi d'immuniser les Québécois.

Ce faisant, si 50 % des Québécois finissaient par avoir le virus et en être guéris, une immunité collective assez forte serait créée afin d'éssoufler la COVID-19.

« Si 50 % des Québécois sont immunisés, ceux-ci n'infecteront qu'une seule personne. À l'heure actuelle, c'est deux à quatre personnes. », a fait valoir François Legault.

« La situation va être sous contrôle si on arrive à avoir une partie de la population qui va être immunisée. Quand on regarde les décès, 97% de ceux-ci sont des personnes de 60 ans et plus. Les personnes plus jeunes sont très peu à risques. Je crois qu'il faut développer une immunité collective pour éviter qu'on aille trop de cas en même temps », a-t-il ajouté.

Ce dernier explique qu'il y a « deux Québec » actuellement : celui à l'intérieur des CHSLD et à l'extérieur de ceux-ci.

Bilan

François Legault a également dressé le bilan quant à la COVID-19. Ce faisant, il y a 257 cas au Saguenay-Lac-Saint-Jean, soit huit de plus qu'hier.

À l'échelle du Québec, le bilan est passé à 21 838 cas (+873) et à 1243 morts (+109).

1411 personnes sont hospitalisées (+133) et 207 sont aux soins intensifs (+8).

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