L’ensemble des étudiants, du primaire à la formation professionnelle, seront de retour sur les bancs d’école dès le 31 août dans un univers totalement différent. En plus du masque obligatoire pour les élèves de 5e et 6e année, le Centre de service scolaire du Lac-Saint-Jean a prévu un plan d’urgence applicable en moins de 24h.
Ce plan prévoit notamment le retour à un enseignement à distance, si une classe ou une école est touchée par une éclosion. La décision de fermer l’établissement scolaire au complet sera à la discrétion de la santé publique régionale, selon la gravité de la situation.
Par ailleurs, advenant le cas où un élève présente des symptômes de COVID-19, celui-ci sera mis en isolement dans un local de l’école avec un membre du personnel, en attendant que l’un de ses parents vienne le chercher.
Les parents recevront sous peu un guide à cet effet. Les symptômes qui seront à surveiller sont les suivants : fièvre, mal de gorge, difficulté à respirer, perte d’odorat, douleurs musculaires, grande fatigue, toux, perte d’appétit et vomissements.
Le directeur général, Marc-Pascal Harvey, qui est entré en poste en mars dernier, en pleine pandémie, dit collaborer de très près avec les autorités de la santé publique.
« On a mis en place une cellule régionale regroupant les quatre Centres de services scolaires de la région, en collaboration avec le CIUSSS. On a une équipe d’intervention au niveau local dans notre centre de services scolaire ».
Un univers différent
Même si les jeunes du primaire ont vécu une rentrée progressive en mai dernier, ceux étant en 5e et 6e année devront dorénavant porter le masque dans les couloirs et les aires publiques. Celui-ci devra être acheté par les parents. Le Centre de services scolaire a toutefois prévu une période d’adaptation, advenant l’oubli du couvre-visage.
« On prévoit un plan de transition où on va avoir du matériel de disponible afin de donner le temps aux parents de s’ajuster, s’ils n’ont pas eu le temps d’aller l’acheter ou s’ils l’ont oublié. L’idée, c’est de faire rentrer cette habitude dans les routines », explique Marc-Pascal Harvey.
Il n’y a pas que les élèves qui devront changer leurs habitudes. Les enseignants devront respecter les deux mètres. Si expliquer un problème au-dessus de l’épaule d’un élève fait partie des pratiques normales, elle sera à éviter, à moins de porter un masque et des lunettes de protection.
« Ça prend un équipement de protection individuel pour pouvoir s’approcher. Ce n’est pas l’idéal, on préfèrerait être à la normale, mais on est capable d’ajuster nos méthodes pédagogiques pour soutenir nos élèves », conclut le directeur général.
