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Caisse populaire Desjardins d'Alma: fermeture de cinq centres de services

Yohann Harvey Simard
Le 09 mars 2021 — Modifié à 19 h 28 min le 09 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le 5 mars dernier, la Caisse populaire Desjardins d'Alma procédait à la fermeture de cinq centres de service à Saint-Henri-de-Taillon, Sainte-Monique, L’Ascension, Lamarche et Labrecque.

« La décision n’a pas été prise sur un coup de tête », lance d’emblée le président de la Caisse Desjardins d’Alma, Maxime Tremblay.

Selon lui, deux raison raisons majeures ont poussé le conseil d’administration de la Caisse à prendre une telle décision : l’utilisation des membres et un enjeu lié à la sécurité des employés.

Les besoins changent

« Des 11,6 millions de transactions qui ont été faites à la Caisse d’Alma en 2019, 98% n’ont pas été faites au comptoir », rapporte Maxime Tremblay.

De ce constat, le conseil d’administration a jugé que la présence des centres de service touchés par les fermetures n’était plus justifiable.

« On s’est collés aux besoins de nos membres », résume Maxime Tremblay.

Sécurité

« Il y avait vraiment un enjeu au niveau de la sécurité de nos employés. Desjardins était la seule institution financière qui permettait qu’il y ait une seule personne dans une succursale où il y a de l’argent », fait remarquer Maxime Tremblay.

Bien qu’il n’y ait jamais eu de vols ou autre type d’incidents, ce dernier affirme que c’est le genre de choses qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Accompagnement

« Toutes les personnes qui utilisaient ces centres de service-là ont été contactées par téléphones par des représentants de la Caisse. On a vérifié s’ils avaient besoin de formation, d’accompagnement, ou encore qu’on leur présente les services offerts en ligne. Desjardins ne laisse pas tomber son monde », souligne Maxime Tremblay.

Néanmoins, la décision ne fait pas l’unanimité à Saint-Henri-de-Taillon, où un comité de citoyens s’est formé afin de réclamer un guichet automatique pour combler leur perte.

En effet, si les municipalités de Sainte-Monique, L’Ascension et de Labrecque conserveront quant à elles leur guichet automatique, ce n’est pas le cas pour Saint-Henri-de-Taillon et Lamarche, qui contrairement aux trois premières, n’en possédaient déjà pas.

D’autres raisons?

« On assiste à une transformation générale du monde bancaire. Ils investissent beaucoup dans leurs plateformes en ligne pour qu’on les utilise plus. C’est probablement pour ça qu’ils font des rationalisations dans leurs autres dépenses ».

C’est à tout le moins l’hypothèse qu’a émise Vincent Morin, professeur au Département des sciences économiques et administratives de l’UQAC, lorsqu’interrogé sur le sujet par Trium Médias.

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