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Solidaire malgré tout

Yohann Harvey Simard
Le 29 mars 2021 — Modifié à 22 h 03 min le 29 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les activités du Centre de solidarité internationale ont été particulièrement compromises par la pandémie. Les efforts ont été redirigés vers tout ce qui pouvait être maintenu et vers l’élaboration de nouveaux projets.

« On a eu de bons enjeux. C’est sûr que tout le volet de mobilité international n’a plus de stagiaires qui peuvent se rendre dans nos pays d’intervention et on a aussi dû interrompre les missions de terrain liées à nos projets », rapporte Véronique Fortin, chargée de projet pour le développement et l’éducation à la citoyenneté mondiale.

Devant ces difficultés, l’organisme n’a cependant pas tardé à se retrousser les manches.

Projets de développement

« Grâce à la flexibilité des programmes, tout le volet des projets de développement, lui, il se poursuit. On a une personne-ressource au Sénégal pour pouvoir soutenir les projets dans le pays et au Burkina Faso. »

Ainsi, c’est à distance que par exemple, le Centre de solidarité participe à l’élaboration de mesures d’adaptation à la COVID-19.

Des activités de sensibilisation sont échafaudées en partenariat avec les différents pays pour éviter la propagation du virus.

Broder ensemble la solidarité !

Ce nouveau projet vise à initier un dialogue intergénérationnel positif entre jeunes et moins jeunes sur le thème des savoirs traditionnels, notamment sur celui de la couture et de l'industrie du textile. On souhaite entre autres sensibiliser les jeunes à l'impact social et environnemental qu’a cette industrie partout dans le monde.

Le projet permettra aux élèves de vivre une expérience concrète, lors d'une journée d'atelier de macramé.

De plus, un volet d'échange virtuel avec des personnes aînées est au programme dans le but de sensibiliser les jeunes à l'importance des savoirs traditionnels, tout en donnant l’opportunité aux personnes aînées de partager leur expérience.

Selon l’ONU, la transmission des savoirs traditionnels constitue un facteur de résilience des communautés et contribue à la diminution des inégalités. C’est de ce constat qu’est venue l’idée du projet, affirme Anne-Sophie Gilbert, agente d'éducation à la citoyenneté mondiale et responsable du projet.

Rappelons que tant à l’international que sur son propre territoire, l’organisme a pour mission de réduire les inégalités en tout genre.

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