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Des bâtons dans les roues pour les travailleurs immigrants

Yohann Harvey Simard
Le 07 juin 2021 — Modifié à 14 h 32 min le 07 juin 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Alma - Plusieurs travailleurs étrangers peinent à obtenir leur permis de travail en raison des lourdeurs bureaucratiques au ministère de l’Immigration du Canada, déplore le député de Lac-Saint-Jean, Alexis Brunelle-Duceppe.

C'est le cas d'Arturo Bernal Huerta qui, au mois de février 2019, a débuté des démarches pour que ses deux fils, Ricardo et Jésus, puissent travailler au Lac-Saint-Jean dans une entreprise œuvrant en soudure. Un domaine fortement affligé par la pénurie de main d’œuvre et dans lequel ils sont tous deux diplômés et expérimentés.

Pourtant, en date d'aujourd'hui, leurs demandes de permis de travail ont été refusées à deux reprises par le gouvernement canadien, alors même que le gouvernement du Québec avait quant à lui donné son autorisation. 

« J’ai eu beaucoup de peine lorsque j’ai appris le deuxième refus pour les dossiers de mes fils. Ça fait maintenant 13 ans qu’on a débuté nos démarches, mais j’ai l’impression que rien n’a avancé parce que le ministère de l’Immigration ne collabore pas avec nous même avec le soutien du député Brunelle-Duceppe. Je suis terriblement déçu », soutient Arturo Bernal Huerta.

Qui plus est, le dossier de la famille Bernal-Barrera est loin d’être unique. Selon Alexis Brunelle-Duceppe, pour bon nombre de travailleurs et d’entreprises, le système d’immigration n’a que des délais et des déceptions à offrir.

"On a vu plusieurs dossiers s’allonger en raison des lourdeurs de l’appareil gouvernemental au Ministère de l’Immigration du Canada. Mais un des dossiers les plus crève-cœur c’est certainement celui de la famille Bernal-Barrera", affirme-t-il.

Néanmoins, le député ne perd pas espoir. 

"Je continue de croire à ce dossier, parce que les familles méritent d’être réunies et de vivre une vie paisible, ensemble, au Québec. Ce qu’on veut, c’est de trouver, une fois pour toutes, une solution pour accueillir ces deux travailleurs."

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