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Une famille du Lac-Saint-Jean coincée en France

Yohann Harvey Simard
Le 12 juillet 2021 — Modifié à 14 h 56 min le 12 juillet 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Une mère et sa fille, résidant à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix depuis maintenant 4 ans, se retrouvent prises dans un tourbillon bureaucratique alors qu’elles devaient se rendre au chevet d’un proche mourant en France.

En effet, pour des raisons purement administratives, Laurence et Louhann Lacroix, toutes deux d’origine française, sont actuellement retenues en France bien que chacune d'elles possèdent un visa.

Le voyage qui devait permettre aux deux ressortissantes de voir une dernière fois le père de Madame Lacroix se déroulait comme prévu jusqu’à ce qu’elles tentent de revenir au Canada. C'est que la compagnie aérienne a refusé de les laisser entrer dans l’avion sans une autorisation écrite du ministère de l’Immigration, Citoyenneté et Réfugiés confirmant l’exemption de restrictions de voyage pour un enfant mineur.

De son côté, le député bloquiste, Alexis Brunelle-Duceppe, presse le gouvernement fédéral d'agir.

« Je veux bien admettre que Madame Lacroix et sa fille doivent avoir une autorisation écrite du gouvernement fédéral pour pouvoir sortir du pays, en raison du statut visiteur de Louhann. Ce que je n’admets pas, c’est qu’une famille de ma circonscription soit prise à l’extérieur du Canada et qu’on ne sache pas quand elle pourra revenir. Que le fédéral produise ce document et vite! », a-t-il déclaré tout en rappelant que le gouvernement du Canada a le pouvoir d’émettre une autorisation écrite en urgence, par le biais du IRCC.

Les deux membres de la famille Lacroix sont présentement hébergés par une connaissance en France, sans leurs bagages qui sont déjà à Montréal. La mère, Laurence Lacroix, est propriétaire d'un restaurant à Métabetchouan-Lac-à-la-Croix. C'est ainsi qu'en attendant, elle doit soutenir les activités de ce dernier à distance, au plus fort de la période estivale.

« Avec les délais qui ne finissent plus au IRCC, on ne sait pas quand l’autorisation sera émise. La famille a fait la demande aujourd’hui, mais ça peut prendre plusieurs semaines encore. Ce qu’on demande au fédéral, c’est d’envoyer l’autorisation d’ici 24-48 heures. Ce n’est pas compliqué », a conclut le député de Lac-Saint-Jean.

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