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Une lueur d’espoir pour les agences de voyages

Yohann Harvey Simard
Le 02 décembre 2021 — Modifié à 15 h 16 min le 02 décembre 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les agences de voyages reprennent peu à peu leur vitesse de croisière. Après avoir traversé leur lot de turbulences depuis le début de la pandémie, elles se réjouissent de voir le téléphone sonner à nouveau.

Il y a environ un mois, Ottawa a retiré la mise en garde sur les voyages non essentiels à l’étranger pour les personnes adéquatement vaccinées, qui était en vigueur depuis mars 2020.  Un soulagement pour les agences de voyage du Lac-Saint-Jean, qui ont dès lors observé une reprise marquée de leurs activités, indique Isabelle Desgagné, agente de voyage chez Voyage Vasco à Alma.

« À partir de là, les gens ont pu commencer à s’assurer, ce qui était impossible tant qu’il y avait la mise en garde. »

Par exemple, dans l’éventualité où un voyageur testerait positif à la COVID-19 à la fin de son séjour, celui-ci pourrait maintenant bénéficier d’un dédommagement pour sa quarantaine. « Ça les a beaucoup rassurés », fait valoir Isabelle Desgagné, précisant qu’elle a ainsi pu récupérer environ 50% de ses ventes.

Les récents assouplissements, parmi lesquels figurait la fin de la quarantaine obligatoire pour les voyageurs doublement vaccinés au moment de leur retour au Canada, se sont également fait ressentir dans les succursales de Groupe Voyages Québec de Saint-Félicien et de Dolbeau-Mistassini.

« La machine est vraiment repartie! Ce n’est pas encore comme avant la COIVD, mais c’est déjà beaucoup mieux! », affirme Michèle Néron, conseillère en voyages pour les deux secteurs.

Une grande partie de sa clientèle étant constituée de personnes retraitées, elle ajoute que la réouverture de la frontière américaine le 8 novembre dernier a quant à elle permis le retour des « snowbirds ».

Pas au bout de leur peine

Toujours en vigueur, l’obligation de subir un test de dépistage (PCR) demeure toutefois un irritant pour certains voyageurs, particulièrement pour les parents dont les enfants sont restés à la maison.

« Pour les familles qui font garder leurs enfants, c’est une autre affaire. Si elles doivent rester 14 jours de plus là-bas en quarantaine, avec le travail, la gardienne, ça reste un pensez-y-bien », tempère le nouveau directeur de Club Voyages Alma, Gino Villeneuve.

C’est d’ailleurs avec impatience que ce dernier attend la disparition de toutes les restrictions. Malgré un engouement grandissant, « on ne se pète pas les bretelles », dit-il, rappelant que ses ventes sont encore 75% inférieures à ce qu’elles étaient avant la pandémie.

Tous au sud

Par ailleurs, malgré une légère reprise des voyages en Europe, tous s’entendent pour dire que c’est le sud qui a la cote en ce moment, avec en tête le Mexique, la République dominicaine et Cuba.

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