Samedi, 27 juillet 2024

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L’épicerie d’Hébertville-Station mise en vente

Les propriétaires espèrent pouvoir trouver un acheteur

Yohann Harvey Simard
Le 24 mai 2024 — Modifié à 13 h 00 min le 24 mai 2024
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Les propriétaires du Marché de la Gare, la seule épicerie d’Hébertville-Station, ont récemment mis leur commerce en vente. Ils espèrent maintenant trouver un acheteur, tant pour eux que pour les citoyens du secteur.

« On ne veut vraiment pas fermer notre commerce, on l’a à cœur et on veut qu’il continue de vivre », affirme l’un des propriétaires, Pascal Desrosiers.

Ça fait maintenant 18 ans que lui et son associé Luc Ouimet sont à la tête du commerce de proximité. « Le temps est venu de passer le flambeau à des plus jeunes », dit-il.

Tant dans leur intérêt que celui de la population, les propriétaires se sont donné une bonne marge de manœuvre pour la vente de leur épicerie. Afin d’éviter que le seul marché d’alimentation d’Hébertville-Station ne disparaisse, ils se laissent au moins deux ou trois ans pour trouver un acheteur avant de fermer boutique.

Le maire d’Hébertville-Station, Michel Claveau, trouverait effectivement bien dommage que sa municipalité perde sa seule épicerie, qui constitue d’ailleurs le seul dépanneur du coin. Les citoyens seraient ainsi contraints de se rendre à Hébertville ou à Saint-Bruno pour une simple pinte de lait. 

« C’est sûr qu’on souhaite vraiment qu’ils trouvent un acheteur. Mais en tant que municipalité, on est assez limité dans ce qu’on peut faire dans ce genre de dossiers-là. Ça reste une entreprise privée », rappelle le maire.

Un commerce rentable

C’est au prix de 500 000 $ que le Marché de la Gare et ses 9 000 pi² d’espace commercial ont été mis en vente.

Pascal Desrosiers soutient par ailleurs que son épicerie est en bonne santé financière.

« La rentabilité n’est pas du tout un problème, au contraire, les affaires vont très bien. C’est simplement parce qu’on se dirige tranquillement vers la retraite qu’on veut vendre. Et c’est justement quand ça va bien, que c’est le temps de vendre. »

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