Culture

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La sculpteure Denise Tremblay se raconte…

Le 07 décembre 2017 — Modifié à 15 h 02 min le 07 décembre 2017
Par Jacques Lahaye

Le dimanche 3 décembre dernier, à la bibliothèque municipale de Lamarche, la sculpteure Denise Tremblay a procédé au lancement de son livre, Mon étang, le miroir de ma vie, dans lequel elle raconte tout se cheminement.

«Toutes les sculptures que j’ai réalisées, au cours de ma carrière, sont dans ce livre, lorsqu’à 18 ans je me suis présentée à l’atelier des Bourgeault, pour apprendre ce métier qui était surtout l’apanage des hommes. De fait, j’étais la seule femme parmi 29 hommes».

Dès son arrivée dans l’atelier des Bourgeault à Saint-Jean-Port-Joli, Denise Tremblay a rapidement trouvé sa facture de sculpteure.

«Le style des sculptures des Bourgeault était plutôt axé sur des bonhommes quêteux, des buveurs dans les tavernes, des laboureurs dans les champs. Moi, ce n’était pas mon style. Tout de suite, j’ai trouvé et développé mon style».

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la résidence de Denise Tremblay n’est pas remplie de sculptures. Plusieurs d’entre elles ont été vendues à travers le monde et l’argent amassé a été très utile pour élever sa famille.

«Lorsque j’étais à l’atelier des Bourgeault, un groupe de religieux était de passage et c’est sur l’une de mes sculptures qu’ils ont jeté leur dévolu. Pour moi, ce moment a été important. Ça m’a fait un petit velours».

En raison de sa condition physique, Denise Tremblay ne réalise plus de sculptures. Elle a consacré principalement ses énergies à l’écriture de son livre.

Art religieux

Outre les sculptures caractéristiques de son style, Denise Tremblay a également touché à l’art religieux. Quelques-unes de ses œuvres se retrouvent dans les églises Saint-Joseph d’Alma et Saint-Sacrement du secteur Naudville.

L’une de ses œuvres maitresses est cependant le Christ-Roi, qui se retrouve dans sa cour arrière. Cette œuvre est d’une hauteur de 12 pieds et a été sculptée à même d’une pièce de bois, trouvée dans une baie à Alma.

«Lorsque mon fils a apporté cette pièce, elle avait deux branches et c’est à partir de cette forme que j’ai créé le Christ-Roi. Pendant quatre ans j’ai travaillé sur cette sculpture pour réaliser ce que l’on voit aujourd’hui. Le travail a été difficile en raison des nœuds qui se trouvaient dans le bois. Mon maillet et mes couteaux ont travaillé fort!»

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