Installée pour un temps indéterminé à la Plaza d’Alma, dans l’ancien local du Chlorophylle, l’artiste-peintre Aurélie Bouchard n’a jamais exposé avec une telle ampleur ses œuvres.

Au total, près de 200 toiles sont accrochées aux murs de l’endroit.

« La plupart des tableaux ici ont été faits depuis que je suis revenu dans la région il y a cinq ans », mentionne celle qui s’était exilée pendant 15 ans à Montréal.

Sur les murs, on retrouve également des toiles qui datent de plusieurs années. Ainsi, il est possible de percevoir la démarche artistique d’Aurélie qui s’est développée au fil des ans. On peut également remarquer que ses influences sont tout de même toujours restées présentes.

En entrant dans le local, ce qui frappe, ce sont les couleurs des peintures et à quel point il y a de toiles exposées.

« C’est très coloré et j’aime ça, la vibration est plus intense. Pour ce qui est du nombre de toiles, pour moi, c’est comme un rêve que je réalise. Dans les galeries d’art, il y a toujours des normes sur le nombre, l’espace entre chaque œuvre, etc. Moi, je rêvais de tous les avoir une à côté de l’autre. Ça fait surchargé, mais c’est représentatif de mes tableaux, c’est très chargé. »

Technique

Pour sa technique de peinture, Aurélie Bouchard indique qu’elle agit beaucoup plus par automatisme.

Ainsi, en écoutant des documentaires ou des livres audios, elle exprime en image ce qu’elle vit, ce qu’elle ressent.

« Parfois, je vais écouter un livre et quelque chose va me prendre à cœur et j’aurais le goût de partager, mais ça devient tout décousu et ça ne vient pas. Dans un tableau, je le vois, je l’imagine et je le transpose. C’est comme une transmutation d’émotions, d’idées, de symboles, de mes pulsions de création et de véhiculer un message », dit-elle.

Vernissage

Le 26 septembre prochain, elle procédera à un vernissage au Café du Clocher sous une formule 5 à 7. Sur place, il sera possible d’y découvrir une vingtaine de ses œuvres.