Économie

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La contribution sous-estimée des caisses Desjardins.

Le 18 octobre 2019 — Modifié à 15 h 04 min le 18 octobre 2019
Par William Fradette

Les caisses Desjardins sont en appels de projets jusqu’au 31 octobre. Les organismes faisant la promotion de projets structurants concernant la jeunesse et l’entrepreneuriat sont visés.

La Caisse Desjardins des Cinq-Cantons et la Caisse populaire Desjardins d’Alma jouent un rôle important, mais souvent sous-estimé dans la communauté. L’an dernier, c’est 460 000 $ qui ont permis de financer divers projets, via le Fonds d’aide au développement des milieux.

De plus les caisses d’ici ont fait en sorte que soient investis au Lac-Saint-Jean 1,2 M$ par le Mouvement Desjardins. Des projets importants, comme Les Jardins Mistouk, la Vélomobile Desjardins, l’incubateur entrepreneurial et le COlab n’auraient probablement pas vu le jour, selon Richard Villeneuve et Sylvain Lemay, respectivement directeurs généraux de la Caisse des Cinq-Cantons et de la Caisse populaire d’Alma.

Appel de projets

Cette année encore, les caisses souhaitent faire leur part et procéderont à un appel de projets. Pour accéder à une part des ristournes collective, la jeunesse et l’entrepreneuriat devront être à la base de tout projet structurant présenté aux caisses.

Ce sont les membres de Desjardins qui, en assemblée générale, ont choisi ces deux enjeux stratégiques. Ils ont été ciblés au fil de nombreux sondages et de rencontres avec des membres et des leaders socioéconomiques.

Prises pour acquises

Les deux DG constatent que lorsque les caisses s’engagent financièrement dans un projet, l’investissement attire deux à quatre fois plus de participation d’autres acteurs économiques. Ils partagent tous deux le sentiment que les caisses sont devenues prises pour acquises.

« On regarde Rio Tinto et les annonces sont toujours gigantesques, mais Desjardins c’est comme pris pour acquis, alors que notre rôle est fondamental », compare Richard Villeneuve.

« Auparavant, on saupoudrait, ça ne paraissait nulle part. […] Ce qui est un peu déplorable, c’est que Desjardins, c’est comme si c’était normal qu’il donne, on ne voit plus l’impact », raconte Sylvain Lemay.

Ils expliquent la méconnaissance de l’apport de Desjardins par sa rapidité à sauter dans les projets structurants, alors que rien n’est encore concret.

« On croit qu’il faut être en amont pour laisser un héritage à la communauté », ont conclu Villeneuve et Lemay.

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