À quelques semaines du début de la nouvelle saison, un nuage d’incertitudes continue de planer au-dessus de la tête des trois organisations de hockey mineur dans Lac-Saint-Jean-Est.

Les organisations ne savent pas à quoi s’attendre sur le nombre d’inscriptions pour la prochaine saison. Si tous s’entendent à dire qu’il risque d’avoir une baisse d’inscriptions cette année, chacun des trois présidents ne sait pas réellement sur quel pied danser.

« On croit qu’on pourrait avoir une baisse de 10-15 % cette année. Mais d’un autre côté, si je regarde comment ça se passe dans les autres sports ici à Saint-Bruno, tout le monde revient et il n’y a pas de perte. Donc je reste quand même positif malgré tout », mentionne le président du Hockey mineur de Saint-Bruno, Denis Boudreault.

Du côté de Métabetchouan, c’est le même son de cloche.  « Les jeunes ont découvert, dans la dernière année, plein d’autres activités et sports. Mais si on a vraiment une baisse, je crois que ça va surtout toucher les catégories Midget et Junior », indique Patrice Fortin du Hockey mineur de Métabetchouan.

Le président du Hockey mineur d’Alma, Mario Depont, reste positif. « Si on avait écouté les gens l’an dernier, on n’aurait pas eu d’inscriptions et pourtant, on en a eu beaucoup. Pour cette année, on a gelé les prix d’inscription afin d’attirer le plus de gens possible », dit-il.

Les inscriptions ont lieu, pour les trois organisations, le 24 août.

12 joueurs

Les trois présidents ne voient pas de problème à former des équipes de 12 joueurs maximum si tel est la restriction du gouvernement. Du moins, pour les équipes simple lettre.

« Pour le double lettre, là c’est complexe à gérer. Ça demanderait une rotation des joueurs, mais ça, c’est une décision difficile à prendre », lance Denis Boudreault.

« C’est impossible d’avoir des équipes double lettre compétitives avec seulement 12 joueurs. J’ai l’impression que ça va devoir faire comme l’an dernier et faire une équipe A et une équipe B et jouer des matchs coupés », ajoute Patrice Fortin.

Bénévoles

Ce qui sera le plus difficile cette année, ce sera de trouver des entraineurs.

« J’entends dire que certains entraineurs que nous avions l’an dernier ne sont pas intéressés à revenir s’ils doivent encore faire autant de gestion que l’an passé », souligne Denis Boudreault.

« Avant, ça cognait à nos portes pour être entraineurs, surtout dans nos équipes compétitives. Maintenant, c’est nous qui courrons après eux ! », conclut Mario Depont.