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Un départ légèrement perturbé pour la famille Boudreault

Le 31 août 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 31 août 2011
Par laurie fortin

Il y a quelques semaines, la famille de Patrice Boudreault devait partir passer l’année scolaire en Floride. Des soucis vécus lors du passage à la frontière ont quelque peu contrecarré leur plan.

«Lorsque nous sommes arrivés au douane et que nous avons expliqué ce que nous allions faire en Floride, pendant 9 mois, ils ne nous ont pas crus. Ils nous ont demandés d’entrer à l’intérieur pour signer des papiers. À ce moment, nous avons compris que ça pourrait être long. Je leur ai montré la lettre que l’école de la Floride m’avait donnée, mais ce n’était pas suffisant. Je n’avais pas d’autres papiers pour prouver que j’étais en année sabbatique.»

Un douanier originaire de l’Abitibi-Témiscamingue a bien tenté de pencher en leur faveur, comprenant leur situation, mais le supérieur lui ne « voulait rien savoir ».

«Depuis le 11 septembre 2001, les règles de sécurité son très strictes, nous l’avons bien vu.»

Comme des amis à eux habitent leur maison durant leur séjour à l’extérieur, ils ont été obligés d’aller à Québec chez des membres de leur famille, pour essayer de régler la situation.

«Mon fils connait le fils du ministre Yves Bolduc. Il est allé faire un tour pendant que nous étions à Québec et leur a raconté notre histoire. M. Bolduc a décidé de nous aider. Il est venu au consulat américain avec nous et a réussi à parler avec quelqu’un pour faire avancer les choses.»

Ce n’est finalement que neuf jours plus tard que lui et sa famille ont réussi à passer la frontière.

Changement d’école pour Anthony

L’Association athlétique de la Floride ne permettant pas à Anthony de jouer dans une école publique, Patrice Boudreault a fait des démarches pour qu’il entre au St. Francis Catholic High School de Gainesville.

«Je ne comprends pas toujours pas pourquoi les responsables de l’école publique n’ont pas pensé qu’Anthony serait refusé par l’Association athlétique de la Floride. Nous aurions organisé nos plans différemment», lance Patrice Boudreault qui quant à lui est entraîneur au St-Patrick High School, l’école que fréquente son Bryan, son garçon.

Même si le calibre de sa formation (comparable à un niveau collégial division II) est moins fort que l’équipe où il était supposé jouer au départ, les Hurricanes de Gainesville High School, Anthony Boudreault ne compromet en rien ses chances d’évoluer dans une équipe universitaire, selon son père.

«Les recruteurs de football universitaire donnent beaucoup d’importance au rendement académique et Anthony possède de meilleures chances de bien performer à l’école avec l’encadrement qu’il a à cet endroit», indique son père.

Pour ce qui en est de Bryan, il attire les sympathies de ses partenaires de jeu et donne un rendement impressionnant aux yeux de ses entraîneurs.

Un autre style de vie

La famille Boudreault apprécie les dernières semaines où elle peut commencer à s’installer et prendre le rythme de vie de l’endroit.

Elle se rend à l’église de façon hebdomadaire tout comme le fait les gens de la place.

«C’est comme un retour dans les années 70 ici», illustre avec un brin d’humour Patrice Boudreault.

Les garçons apprennent l’anglais d’une façon surprenante et Guylaine [Noël], a débuté des cours. Patrice Boudreault aimerait travailler au centre de conditionnement physique des Gators de l’Université de la Floride. Ses chances sont bonnes en raison des nombreux contacts qu’ils nouent là-bas, notamment avec le «staff» impressionnant de l’équipe de son garçon Bryan.

Tant à l’école que sur le terrain de football, les gens sont très sympathiques à leur endroit.

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