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Riverains Lac-St-Jean 2000 réclame une étude d'impact

Le 19 novembre 2013 — Modifié à 00 h 00 min le 19 novembre 2013
Par Karine Desrosiers

Claude Duchesne, président de l'organisme Riverains Lac-St-Jean 2000, au nom des 2500 propriétaires riverains au tour du lac Saint-Jean, exige de revoir le cadre de gestion. À cette fin, l'organisme recommande que le Ministère du Développement durable, de l'Environnement , de la Faune et des Parcs et Rio Tinto Alcan assument, à l'occasion du prochain renouvellement de décret de gestion du lac Saint-Jean, une étude d'impact globale.

« Le niveau de gestion, la protection de l'ensemble des terres privées et publiques, l'accessibilité aux données techniques de gestion, l'évaluation des rechargements répétitifs des berges et la gestion participative et globale continue avec les partenaires doivent faire partie du débat », soutient Claude Duchesne, dans un communiqué de l'organisme qu'il représente, émis en fin de journée, lundi.

Après quelque 30 ans de gestion du lac Saint-Jean par l'industrie privée, il est temps de revoir le cadre de gestion, affirme l'organisme de défense des droits des riverains.

Le premier décret, 1986-1996 a été reconduit sans modifications majeures en 1996, puis en 2006. Au cours de l'année 2015, le Comité technique prévu au décret étudiera l'évaluation de Rio Tinto Alcan de sa propre gestion (2006-2015) et déposera aux élus (MRC) et aux ministères concernés, ses opinions et recommandations.

« Riverains Lac St-Jean 2000 constate que chaque année, au moment des hautes eaux (niveau 16,00 à 16,50 pieds), c’est-à-dire la crue de fin mai et en novembre/décembre, de forts vents créent une érosion majeure de certaines berges sablonneuses. Ainsi, des secteurs de Métabetchouan, St-Gédéon, St-Henri-de-Taillon ou Vauvert ont vu disparaître des plages entières », constate Claude Duchesne.

Et de poursuivre: « Le lac est trop haut et l'excuse des éléments naturels incontrôlables ne tient pas la route ! Si RTA a géré le déluge de 1996, rien ne l'empêche d'ouvrir les déversoirs d'Alma pendant la période des hautes eaux. Est-ce la priorité de turbinage ou la conservation naturelle des berges qui prévaut ? », questionne ouvertement en conclusion le président Duchesne.

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