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Vaccin: la deuxième dose est nécessaire

Le 01 octobre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 01 octobre 2014
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SANTÉ. Quelque 2 308 doses de vaccin contre le méningocoque de type B ont été administrées dans la région depuis le début de la deuxième vague, soit du 22 au 27 septembre dernier. À ce jour, 9 % de la population de 2 mois à 4 ans et de 17 à 20 ans visée par la deuxième vague de vaccination a déjà été rejointe.

Tous ceux qui ont reçu une première dose du vaccin, au printemps dernier, doivent recevoir la deuxième dose afin d’obtenir une protection efficace contre cette maladie. Une dose ne suffit pas.

«Si nous voulons enrayer la situation endémique qui perdure au Saguenay–Lac-Saint-Jean depuis quelques années, si nous voulons nous prémunir contre une maladie qui a déjà fait trop de dommages dans notre région, il faut une arme, précise le directeur de la santé publique et de l’évaluation à l’Agence, le docteur Donald Aubin. Le vaccin est la meilleure arme mise à notre disposition, mais pour que celui-ci soit efficace, il faut recevoir deux doses et plus, selon l’âge.»

C’est pourquoi l’Agence de la santé et des services sociaux invite les parents à poursuivre la démarche entreprise et à faire vacciner de nouveau leur enfant. À partir de 14 ans, les jeunes sont en droit de décider s’ils acceptent de se faire vacciner. Ils ne doivent pas prendre le méningocoque de type B à la légère et se faire vacciner.

«Nous aurions souhaité que le nombre de jeunes vaccinés soit supérieur, après une semaine de campagne, mais il ne faut pas oublier que les enfants de moins d’un an qui nécessitent plusieurs doses les reçoivent plus tôt en CLSC et que les jeunes de 4 ans, vaccinés au printemps, recevront leur seconde dose à l’école, puisqu’ils sont maintenant en maternelle», a déclaré le Dr Aubin.

Procédure

Comme au printemps, les enfants de 4 ans et moins et les 17 à 20 ans sont les premiers à pouvoir recevoir la deuxième dose du vaccin, et ce jusqu’au 10 octobre prochain. À noter que les étudiants du cégep pourront se faire vacciner dans leur institution. Par la suite, ce sera au tour des jeunes qui fréquentent les milieux scolaires primaires et secondaires, et ce, à compter du 14 octobre.

La formule utilisée au printemps demeure sensiblement la même, avec quelques ajustements :

- les enfants qui viennent de faire leur entrée à l’école en maternelle seront vaccinés en classe;

- ceux qui ont terminé leurs études secondaires devront se rendre dans un site de vaccination pour recevoir leur deuxième dose;

- les bébés de moins d’un an doivent suivre le calendrier de vaccination établi par leur CSSS;

En Bref…

-La campagne, rappelons-le, s’adresse aux jeunes nés entre le 6 mai 1993 et le 31 décembre 2014.

-Certains, pour différentes raisons, n’ont toujours pas reçu une première dose du vaccin. Ceux-ci sont invités à se faire vacciner une première fois, ce qu’ils peuvent faire selon le même horaire.

-La décision de mener une campagne gratuite de vaccination ciblée s’appuie sur la recommandation des membres du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ), qui relève de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), à la lumière de données scientifiques et de la situation endémique qui perdure au Saguenay–Lac-Saint-Jean depuis plusieurs années.

-Au lancement de la campagne, la région était la plus touchée par cette maladie, alors que le taux d’infection chez les 20 ans ou moins se situait à 12,04 par 100 000, comparativement à 1,70 par 100 000 pour l’ensemble de la province, ce qui représentait un taux d’incidence 7 fois plus élevé que la moyenne provinciale.—TC Media

La population peut consulter les horaires détaillés et les lieux de vaccination en visitant le site Web de l’Agence (santesaglac.com) ou celui de leur CSSS.

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