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Nathalie Normandeau dit vivre une injustice

Le 20 juin 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 20 juin 2014
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DÉFENSE. Nathalie Normandeau affirme être victime d’un « préjudice » qu’elle vit « injustement » depuis le début de la commission d’enquête sur l’industrie de la construction.

L’ex-ministre des Affaires municipales s’entretenait hier avec des journalistes de Radio-Canada au lendemain de son témoignage devant la commission Charbonneau.

Avant son propre passage, le nom de Mme Normandeau était sorti à plusieurs reprises lors d’autres témoignages. Elle avait été associée à de nombreux entrepreneurs soupçonnés de collusion et de corruption dans le domaine de la construction ainsi que de financement politique illégal.

Lors de son entrevue à Radio-Canada, elle a défendu becs et ongles le travail qu’elle effectuait alors qu’elle était ministre. Jamais elle n’aurait octroyé un contrat à une firme parce que celle-ci a contribué au financement de son parti, a-t-elle insisté.

Elle a aussi indiqué que bien qu’elle était consciencieuse dans son travail, il se pourrait que des membres de son équipe ou de son entourage aient commis des actions condamnables sans qu’elle ne le sache.

Mme Normandeau a également profité de son passage à la société d’État pour rappeler le principe fondamental de la présomption d’innocence. L’ex-ministre a dit s’insurger contre le fait que certaines personnes en condamnent d’autres en se basant sur des allégations.

Concernant son ancien chef de cabinet, Bruno Lortie, Mme Normandeau a affirmé ne plus lui parler depuis septembre. Celui-ci aurait eu des liens privilégiés avec Marc-Yvan Côté, de la firme Roche, et Christian Côté de l’entreprise Dessau.

TC Media

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