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Le polystyrène demeure la bête noire de la RMR et du LET

Le 03 juillet 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 03 juillet 2014
Par Karine Desrosiers

RÉCUPÉRATION. Préoccupation constante au sein de la Régie des matières résiduelles du Lac-St-Jean, le polystyrène ou plus communément appelé la styromousse demeure la bête noire. Ayant essuyé un refus l'an dernier pour le financement d'un projet de récupération, la RMR table présentement sur une solution à l'interne et d'ici l'automne, le plan de travail sera déposé. Dès 2015, on veut mettre en place une stratégie de récupération des quelque 300 tonnes de polystyrène qui se retrouvent à chaque année au lieu d'enfouissement technique.

Ce mercredi, le conseil d’administration a donné son aval pour la poursuite des recherches dans le but d’obtenir une solution pour la récupération du polystyrène.

« Le polystyrène est une matière légère, mais qui prend beaucoup d’espace dans nos sites d’enfouissement. En proportion, la quantité reçue chaque année représente l’équivalent d’une cellule complète tous les cinq ans. Le conseil d’administration devrait être en mesure de présenter le plan d’ici l’automne 2014 », souligne Lucien Boiloy, président de la RMR.

L’évolution des recherches menées ces derniers mois fixe à quelque 300 tonnes la quantité de polystyrène, le tout basé sur le fait que la consommation de PSE/PSX au Québec, incluant les ICI (industries, commerces et institutions), est évaluée à 22 000 tonnes/an pour 8 155 000 habitants, soit 2,7 Kg/tête. Au prorata de population, cela donne 300 tonnes de PSE/PSX au Lac-Saint-Jean.

La RMR étudie présentement la possibilité de récupérer les polystyrènes via les écocentres.

Problématique

Le problème du polystyrène (PS), communément connu sous le nom de plastique # 6 ou styromousse est criant.

 

Annuellement, ce sont 300 tonnes de PS qui se retrouvent à l’enfouissement et de ce nombre, près de 20 % transitent par le Centre de tri, nécessitant donc une double manipulation avant l’enfouissement.

Bien qu’en pourcentage cela ne représente que 1 % du tonnage total des déchets enfouis, il occupe pourtant l’espace de 12 000 tonnes, ce qui diminue d’autant la durée de vie utile d’un lieu d’enfouissement technique.

En moyenne, une cellule d'enfouissement technique coûte environ 1 million $ à construire. Les 12 000 tonnes/espaces que représentent les polystyrènes font qu'à tous les cinq ans, leur enfouissement occupe presque entièrement une cellule.

Cette équation démontre l'importance de trouver rapidement une solution pour mieux gérer ce produit de consommation présent partout dans nos vies, du simple verre de café à la barquette de fruits de mer à l'épicerie ou l'emballage de votre nouveau téléviseur.

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