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Stéphane Bédard n’est pas intéressé par la mairie de Saguenay

Le 22 octobre 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 22 octobre 2015
Par Karine Desrosiers

DÉMISSION. Foi de Stéphane Bédard et de sa conjointe Janick Tremblay, le député démissionnaire ne troquera pas son rôle de politicien à Québec pour celui de maire de la ville de Saguenay.

«Non, je n’ai pas envisagé cette possibilité», a d’abord répondu M. Bédard lorsqu’interrogé sur cette option. «Et ce n’est pas dans nos plans», d’ajouter du même souffle son épouse. «Les gens m’en ont beaucoup parlé, avoue Janick Tremblay. Mais, il faut savoir que Stéphane n’est pas un politicien, mais un souverainiste. Il n’a pas fait de la politique pour avoir une carrière, mais par conviction. Il ne peut reporter cela localement ou au municipal», a insisté Janick Tremblay.

Bureau ouvert

«L’aide directe aux gens a toujours été ma priorité. Je me rappelle au début de mon premier mandat. C’était en juillet et on pensait fermer le bureau pour les vacances de la construction. Une travailleuse autonome désespérée et sans revenus est entrée. Nous avons discuté et avons trouvé des façons pour combler ses besoins. Quelques jours plus tard, elle a rappelé pour nous dire qu’elle était venue au bureau par hasard et qu’elle avait l’intention de mettre fin à ses jours. C’est à ce moment-là que j’ai décidé que mon bureau ne fermerait jamais lors des vacances de la construction», a raconté Stéphane Bédard.

Démission

Interrogé sur les raisons de sa démission, M. Bédard a surtout pointé le retour auprès de sa famille et une certaine fatigue politique.

«Non, je ne pars pas sur une déception d’avoir été rétrogradé par M. Péladeau. Si j’avais eu à partir sur une déception, je l’aurais fait en 2014. C’est réellement cet été lors de vacances en famille que j’ai compris. Ça fait 17 ans que je suis loin de ma famille et c’est à mon tour de prendre soin d’eux. J’ai besoin d’une pause et c’est ce que je vais faire lors des prochains mois. Je ne sais pas ce que je ferai après et si je retournerai à la pratique du droit. Je peux faire autre chose. J’ai développé d’autres compétences comme la gestion de crise. Entre-temps, je vais être un homme à la maison et faire quelques rénovations.»

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