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Ville d'Alma a enregistré 139 cas de tuyaux gelés

Le 20 mai 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 20 mai 2015
Par Karine Desrosiers

GEL. De toute évidence l'hiver 2015, soit janvier à avril, a été très rigoureux au point où, sur le territoire de Ville d'Alma, le service des Travaux public a répondu à 139 cas pour dégeler des entrées d'eau domestique. À cela s'ajoute quelque 51 bris de tuyaux d'aqueduc en quatre mois alors que la moyenne des cinq dernières années s'établie à 48 bris, par année.

Le directeur adjoint du service des Travaux publics, Alain Fortin, a dressé à la demande du Journal Le Lac-St-Jean, le bilan des dégâts causés par le gel pour les quatre premiers mois de l'année 2015.

« Nous autres, cette année, le nombre de dégelages, on en a eus 139. Une année normale, on peut parler entre 15 et 25 cas C'est une année très froide. En 1993, l'année la plus froide que j'ai connue, on en avait eu quelque 300 et cette année, c'est l'année la plus froide depuis ce temps-là avec 139 », souligne Alain Fortin.

On parle de 6 cas en janvier; 68 cas en février; 60 cas en mars et 5 cas en avril.

Le temps moyen pour dégelage, soit le temps/homme, c'est environ 10 heures par cas, soit quelque 1377 heures/homme, ce qui représente un coût de la main d'œuvre de quelque 71 893,17 $ attribué à cette affectation précise.

À ces coûts, on doit ajouter la perte d'eau. Après une opération de dégelage, on installe un système de siphon à la toilette du sous-sol. Ce système permet de laisser couler un filet de 1,2 litre d'eau à la minute pour éviter un nouveau gel. Les siphons ainsi installés ont grugé quelque 240,2 mètres/cube d'eau par jour à la réserve, soit une dépense de 18 304 m/c en quatre mois, de l'eau qui a été traitée et que l'on rejette aux égouts.

Cependant, il en coûte beaucoup moins cher de procéder ainsi que de payer pour dégeler un tuyau.

Aqueduc

À cela s'ajoute les bris d'aqueduc dans le réseau de distribution d'eau potable de la ville.

En moyenne, les cinq dernières années, il survient quelque 5,5 bris par mois, soit une moyenne de quelque 48 bris annuellement.

« Cette année, en quatre mois, on en a enregistré 51 et deux autres en mai. Il faut entre 8 et 10 heures de travail pour réparer le tout avec une machinerie lourde appropriée contre quatre heures en été. Ça l'a coûté un bras cet hiver », avoue Alain Fortin.

Tous ces bris ont une relation directe avec la froideur de l'hiver et le niveau de profondeur du gel.

Ainsi, le premier avril dernier, le gèlemètre installé sur la rue Goyer, indiquait une profondeur de 1,55 mètres, soit 13 centimètres de plus qu'à pareille date en 2014. Le même appareil sur la Route du Lac, faisait état de 1,76 mètres de profondeur de gel.

« Cet hiver, le 13 centimètres additionnel de gel, soit cinq pouces de plus, il nous a coûté très cher. On n'a pas pris de chance et dans les rues où on avait plusieurs entrées d'eau qui gelaient, on a ouvert les purges sur les canalisations d'alimentation et les conduites maîtresses pour éviter le gel. Ça coûte moins cher de laisser couler l'eau que de procéder à la réparation de la conduite en plus du citoyens qui est privé de services pendant plusieurs heures », de conclure Alain Fortin.—F.P.

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