Actualités

Temps de lecture : 3 min 9 s

Laurier Landry louange le ciel et… le #911

Le 02 mars 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 02 mars 2016
Par Karine Desrosiers

POLYTRAUMATISMES.Quelque six semaines après le terrible accident qui l'a laissé polytraumatisé sur le bord du sentier de motoneige, près de l'aéroport d'Alma, Laurier Landry louange le ciel, mais surtout l'équipe du #911 pour sa célérité. Cette équipe d'experts, avec le concours des ambulanciers, des urgentologues de l'Hôpital d'Alma et les médecins qui ont « réparé » les cassures de son corps, dès le mois de mai, il entend reprendre sa saison de golf et de vélo. Remonter sur une motoneige: on oublie ça pour le reste de ses jours.

Laurier Landry se remet en effet d'un très grave accident qui aurait pu facilement lui coûter la vie. Heureusement, son heure n'était pas encore venue et il n'a que de bons mots envers ses sauveteurs.

Laurier Landry et un de ses amis, Me Christian Gendron ont quitté le secteur Naudville vers 7 h, le 15 janvier dernier, afin d'aller rejoindre un ami pour une balade en direction de Charlevoix.

« On est arrêté un peu près de l'aéroport. Quand on est reparti, il était environ 7 h 20 et j'avais le soleil en pleine face. Il faisait -24 degrés et un nuage de neige était soulevé. Christian était environ 300 mètres devant moi. Moi, quand je suis arrivé sur le dessus de la petite côte, juste devant moi, il y avait un détour abrupt. Je n'avais même pas une seconde pour penser, j'avais juste une demie seconde. La motoneige a heurté le rebord du ponceau et ça n'a pas fait. Après coup, je me suis dit j'aurais dû sauter en bas et laisser aller la motoneige », raconte Laurier Landry.

Ce dernier attribue l'accident aux différentes circonstances, un peu comme un trompe l'œil. Tu as l'impression que ça va bien droit, mais en haut de la côte, il y avait un dénivelé de 45 pieds et le détour. La vitesse n'est pas en cause car le relevé GPS démontre que la motoneige roulait à quelque 50 kilomètres au bas de la pente, juste au moment de l'impact.

Violemment éjecté de la motoneige, la jambe droite de Laurier Landry a heurté le guidon pour subir de multiples fractures. Et en retombant au sol, il s'est infligé d'autres fractures majeures.

Au total, il avait sept fractures: la rotule et le genou droit, trois fractures au bassin et deux côtes fracturées sans compter tous les autres bleus qui sont apparus par la suite.

« C'est un bête accident. Aurait-on pu l'éviter ? Ce n'est pas la vitesse qui est en cause », raconte avec émotion Laurier Landry.

Rapidité des secours

Laurier Landry n'a jamais perdu conscience. Il se rappelle très bien que son compagnon de route, Christian Gendron, a pris son téléphone cellulaire pour appeler le #911. À sa grande surprise, 10 minutes plus tard, les premier secours du service des incendies de Ville d'Alma arrivaient sur place en motoneige avec le traineau de secours.

Dans les minutes qui ont suivi, ce sont les ambulanciers qui ont stabilisé son état avant de le mettre à bord du traineau de secours pour l'amener immédiatement vers l'ambulance qui attendait dans le stationnement du commerce Sport DRC.

« Je remercie le Bon Dieu d'avoir juste une jambe et les côtes de touchés. Ce n'est pas le dos et ça aurait pu être la tête, mon casque est fendu en deux », explique Laurier Landry.

Dix minutes, les pompiers sont là, deux autres minutes et ce sont les ambulanciers qui ont fait leur job pour me placer dans le traineau. Une fois dans l'ambulance, ils ont enlevé mon casque et mes vêtements de motoneige. J'ai entendu l'ambulancier dire par radio à l'urgence qu'ils s'en venaient avec un polytraumatisé, conscient. Les ambulanciers se sont alors mis en frais de me réchauffer car il faisait -24 dehors », relate-t-il.

Ce que Laurier Landry retient le plus de sa mésaventure, c'est la rapidité d'intervention, la douceur dans les déplacements, l'efficacité: ça enlève toute crainte.

À l'hôpital, il a passé quelque 6 heures couché sur une planche et subi quelque 25 radiographies afin d'établir le diagnostic précis de ses blessures.

« Je dois dire que l'agencement des pompiers, ambulanciers, policiers, urgence, médecins: tout ça, on est choyé. Ces gens-là on fait une job extraordinaire », reconnait Laurier Landry.

« Le #911, c'est quelque chose de réel et d'efficace. Il ne faut pas avoir peur d'appeler là. On a tout un système. On paye des impôts, mais on a du service, c'est extraordinaire ! En passant, Laurier ne fera plus de motoneige », de conclure Laurier Landry.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES