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Vente des Rôtisseries St-Hubert : pas d’impact pour les franchisés locaux

Le 31 mars 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 31 mars 2016
Par Karine Desrosiers

ÉCONOMIE. L’importante transaction qui a fait passer la chaîne des Rôtisseries St-Hubert aux mains du groupe ontarien Cara n’aura pas d’impact sur les activités des franchisés locaux, selon Patrice Lavoie, propriétaire des restaurants St-Hubert Express d’Alma et Roberval et copropriétaire de celui de Dolbeau-Mistassini.

« Ça n’aura absolument pas d’impacts pour nous. Nous sommes des franchisés propriétaires de nos restaurants. Le réseau St-Hubert est fort grâce à son groupe solide de franchisés et ça ne changera pas », avance Patrice Lavoie.

Ce dernier précise que bien qu’il comprenne que l’on puisse être vexé de voir la chaîne passer à des mains ontariennes, il ne s’attend pas à ce qu’il y ait un contrecoup en provenance du consommateur.

« Je comprends qu’il puisse y avoir des frustrations, mais on ne passe pas à des mains étrangères. On est entre des mains canadiennes et nos activités vont demeurer au Québec. On peut toujours avoir des craintes pour les ventes, mais Tim Hortons est passé sous des intérêts mexicains et les files d’attente sont toujours aussi longues », analyse Patrice Lavoie.

Une surprise et pas

Patrice Lavoie affirme que la vente des Rôtisseries St-Hubert était dans l’air, mais qu’il a tout de même été surpris. « Comme un peu tout le monde, on avait un doute que ça allait se faire. On savait que M. Léger était prêt à vendre et que Cara revenait souvent dans les discussions, mais ça surprend toujours un peu quand même », confie l’homme d’affaires.

Ce dernier estime qu’il s’agit d’une bonne transaction pour Cara et que le réseau St-Hubert en sera gagnant en améliorant son pouvoir d’achat et de distribution dans un secteur d’activités qui appartient de plus en plus à de gros joueurs.

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