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Santé Canada approuve un médicament prometteur contre l'hépatite C

Le 14 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 14 juillet 2016
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Santé Canada a approuvé un médicament présenté comme un remède contre l'hépatite C, une maladie qui aurait infecté des centaines de milliers de Canadiens, dont plusieurs n'ont pas conscience qu'ils sont porteurs du virus.

Le médicament, vendu sous la marque Epclusa, est un comprimé prescrit une fois par jour pendant douze semaines qui peut éliminer les six souches de l'hépatite C, un virus transmissible par le sang qui peut entraîner de graves lésions au foie et un cancer du foie s'il n'est pas traité.

Le Dr Jordan Feld, un spécialiste du foie à l'hôpital Toronto Western, a affirmé à propos du médicament — dont le nom générique est sofosbuvir-velpatasvir — qu'il s'agissait «véritablement d'un remède».

Toutefois, l'Epclusa est dispendieux. Aux États-Unis, le médicament coûte 900 $ US le comprimé — ou près de 75 000 $ US pour un traitement sur douze semaines.

Dans des essais en laboratoire menés par des chercheurs dirigés par M. Feld, et dont les résultats ont été publiés en novembre, 99 pour cent des 624 patients ayant pris le médicament n'étaient plus porteurs du virus après trois mois.

L'étude a porté sur des patients infectés par l'une de cinq souches de l'hépatite C (1,2,4,5 et 6). Une seconde étude de la souche ou génotype 3 — une forme agressive découverte couramment chez les patients d'origine sud-asiatique — a montré que le médicament était efficace dans au moins 90 pour cent des cas, a dit M. Feld.

D'autres traitements déjà approuvés pour l'hépatite C chronique ne seraient pas aussi efficaces pour combattre les différentes formes du virus.

Des examens sont généralement nécessaires pour déterminer la souche particulière avant le début d'un traitement.

Or, selon M. Feld, étant donné que la combinaison de sofosbuvir-velpatasvir a montré son efficacité contre toutes les souches du virus, ces examens retardant souvent les traitements et étant difficile d'accès pour les gens dans des régions éloignées ne seraient plus nécessaires.

Sheryl Ubelacker, La Presse Canadienne

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