Il est tout à fait possible de vivre vieux et en santé, affirme une étude publiée dans les pages du «Journal de la Société américaine de gériatrie».
Des chercheurs de l'École de médecine Albert Einstein, dans l'État de New York, ont comparé l'état de santé de près de 2000 centenaires ou quasi-centenaires inscrits à deux études, le Longevity Gene Project (LGP) et la New England Centenarian Study (NECS), à celle de sujets âgés entre 58 et 95 ans.
Ils se sont particulièrement intéressés à cinq problèmes de santé liés à l'âge: le cancer, les maladies cardiovasculaires, l'hypertension artérielle, l'ostéoporose et les accidents vasculaires cérébraux.
Dans le cas du cancer, par exemple, ce n'est qu'à compter de l'âge de 96 ans ou plus que la maladie touchait 20 pour cent des femmes et des hommes participant aux deux études. Du côté du groupe témoin, l'âge à partir duquel 20 pour cent des sujets avaient développé un cancer était 74 ans pour les femmes, et entre 67 et 78 ans pour les hommes.
En dépit de leurs différences génétiques, sociales et culturelles, les participants centenaires ou quasi-centenaires aux deux études avaient une chose en commun: ils n'étaient touchés par une maladie grave que pendant les dernières années — voire les dernières semaines ou les derniers mois — de leur vie.
Ces résultats démontrent qu'il est erroné de croire que plus les gens vieillissent, plus ils sont malades et plus il devient dispendieux de s'occuper d'eux.
La Presse Canadienne