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Récupération du polystyrène : un succès pour la RMR du Lac-Saint-Jean

Le 24 juin 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 24 juin 2017
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ENVIRONNEMENT. Deux ans après avoir commencé ses activités de récupération du polystyrène, communément appelé styromousse, la Régie des matières résiduelle du Lac-Saint-Jean (RMR) dresse un bilan positif de cette innovation. Ce processus unique au Québec est maintenant bien mis en place et sa production risque de croitre. 

Morceaux volatiles et souvent massifs, le polystyrène représentait un réel problème dans les sites d’enfouissement. Depuis le lancement des opérations de récupération de cette matière en 2015, la RMR a amassé 18,4 tonnes de polystyrène dont 61 % provenaient des citoyens.

« On a évalué que si on sortait tout le polystyrène qui est présentement dans les sites d’enfouissement du Lac-Saint-Jean, on économiserait une cellule dans un site tous les cinq ans, c’est-à-dire un an de déchets », mentionne le président du conseil d’administration de la RMR, Lucien Boily.

Les médias ont été invités mercredi dernier à visiter les installations et ont pu assister au parcours du morceau de polystyrène, allant de du triage jusqu’à devenir un bloc compact prêt à être vendu pour la confection de panneaux isolants et acoustiques.

Un long chemin

Les gens doivent apporter le polystyrène à l’écocentre pour le placer dans les sacs appropriés. Une fois que les sacs sont pleins, ces derniers sont déplacés à l’entreposage, jusqu’à ce qu’il y ait assez de matière pour procéder au broyage et à la compression de la matière.

«?Le polystyrène est mis dans la machine, broyé puis compressé, pour créer le produit final. L’idée est de réduire la densité de la matière. Une palette de 9 blocs de matière compressée pèse 350 kilos et nécessite environ 120 sacs de morceaux de polystyrène », explique le directeur des opérations de la RMR, Jonathan Ste-Croix.

Le cœur du procédé

La machine permettant de réaliser ce procédé a été importée ici pour répondre aux besoins. Elle a été installée dans une remorque de camion puisque la possibilité que les autres écocentres de la région en bénéficient n’est pas écartée.

« Présentement, avec la façon de faire, nous opérons seulement ici au centre de transfert d’Alma, mais dans un avenir rapproché, nous devrions commencer à aller dans les différents écocentres », termine M. Ste-Croix.

 

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